Le vote anticipé a commencé samedi dans certains de ces sept États. Le climat dans les campagnes reste toujours aussi tendu.
Dernière ligne droite : les candidats républicain et démocrate à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump et Kamala Harris, ont courtisé samedi les premiers électeurs du scrutin du 5 novembre.
A moins de trois semaines du scrutin, Donald Trump et Kamala Harris sont plus que jamais au coude à coude dans les sept Etats charnières. Aucun des deux candidats ne se démarque dans aucun d’entre eux, et les pronostics s’avèrent d’autant plus difficiles à établir que les résultats des derniers sondages placent encore les deux rivaux dans la marge d’erreur.
Pendant ce temps, la campagne s’est poursuivie tout au long du week-end, Kamala Harris organisant un rassemblement électoral à Détroit, dans le Michigan, samedi, juste au moment où le vote anticipé commençait là-bas.
. Elle s’est ensuite rendue à Atlanta, en Géorgie.
Attaques, critiques, caricatures
La vice-présidente démocrate sortante a une nouvelle fois appelé ses partisans à tout faire pour remporter l’élection. A Atlanta, elle s’en est une nouvelle fois prise à Sir Donald Trump, lui reprochant notamment d’avoir annulé des événements deux jours de suite, et d’avoir refusé de participer à un deuxième débat à son encontre, le premier ayant plutôt tourné à son avantage, selon la majorité. d’observateurs. Donald Trump se trouvait en Pennsylvanie, où il s’en est de nouveau pris à son rival, estimant que Kamala Harris, souvent caricaturée en« Communiste »
Logiciel
Ces derniers jours, la campagne devrait encore se renforcer. La semaine dernière, Kamala Harris a notamment défendu les efforts déployés par l’administration Biden en matière d’immigration clandestine, lors d’une de ses rares interviews, celle-ci accordée à la chaîne de télévision Fox News, clairement pro-Trump.
Kamala Harris se démarque de Joe Biden Mais, relancée sur ses récentes déclarations, selon lesquelles elle ne changerait pas « Rien » Aux décisions de l’administration Biden, Kamala Harris a répondu :
« Laissez-moi être très clair. Ma présidence ne sera pas une prolongation de celle de Joe Biden.»
Donald Trump, de son côté, si certaines femmes ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité de voir les traitements des troubles de la fertilité être soumis à des restrictions, a souligné le soutien apporté par son parti à la FIV (fécondation in vitro).«Je veux parler de FIV. Je suis le père de la FIV”
a déclaré Donald Trump, moins populaire que son rival démocrate auprès des électeurs américains, lors d’une séance de questions-réponses avec les électeurs organisée par Fox News en Géorgie, autre Etat clé.
Trump « père de la FIV » ?« Nous sommes définitivement la fête de la FIV »
» a-t-il ajouté, alors que certains républicains conservateurs restent farouchement opposés à la fécondation in vitro.
Les républicains du Sénat ont bloqué à deux reprises ces derniers mois un projet de loi présenté par les démocrates visant à protéger la FIV. Mais les propos de Donald Trump sur sa prétendue paternité en matière de FIV ont semblé si scandaleux qu’ils ont forcé un porte-parole de sa campagne à déclarer qu’il fallait y voir une plaisanterie. « Il s’agit d’une blague faite par le président Trump alors qu’il répondait avec enthousiasme à une question sur la FIV, car il soutient fermement l’accès généralisé aux traitements de fertilité pour les femmes et les familles. «
a-t-elle déclaré.
Le programme de Trump jugé « inflationniste » ?
Enfin, en ces derniers jours de campagne, il est apparu que les anticipations d’inflation des investisseurs aux Etats-Unis ont rebondi en octobre, à mesure que les chances d’une élection de Donald Trump se renforçaient, selon les données de marché utilisées notamment par la Réserve fédérale pour mesurer l’atteinte des objectifs fixés. son objectif d’inflation.
Le vote anticipé s’est également ouvert samedi dans le Nevada, où l’ancien président démocrate Barack Obama a soutenu Kamala Harris lors d’un déplacement à Las Vegas.