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Enquête sur les camions à bestiaux qui abandonnent des carcasses sur les côtes européennes

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L'exportation de bovins vivants à bord de bétaillères est pointée du doigt par de nombreuses associations. Les équipes de France Télévisions ont enquêté sur ces navires, dont beaucoup sont en situation irrégulière.

Maltraitance animale : enquête sur des camions à bestiaux abandonnant des carcasses sur les côtes européennes
L’exportation de bovins vivants à bord de bétaillères est pointée du doigt par de nombreuses associations. Les équipes de France Télévisions ont enquêté sur ces navires, dont beaucoup sont en situation irrégulière.
(France 2)

L’exportation de bovins vivants à bord de bétaillères est pointée du doigt par de nombreuses associations. Les équipes de France Télévisions ont enquêté sur ces navires, dont beaucoup sont en situation irrégulière.

Des dizaines de milliers d’animaux transportés dans des cargos souvent vétustes. Des animaux élevés en Europe et destinés au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord. Les équipes de France Télévision ont enquêté sur la maltraitance animale en haute mer. La mer livre parfois sur les plages européennes des carcasses étrangères : des cadavres d’animaux localisés en Bulgarie, en Espagne ou encore en France. Sur les restes d’un mouton à Gibraltar (Espagne), la plaque d’identification de l’animal a été soigneusement retirée.

Des carcasses de vaches ont été observées sur les plages de Bretagne entre novembre et décembre 2023. Comment sont-elles arrivées là ? Les données d’un site de surveillance du trafic maritime ont identifié un navire à proximité des côtes quelques semaines plus tôt. Il s’agissait d’une bétaillère transportant des animaux qu’elle récupérait à Foynes en Irlande. Son journal de bord confirme que 2 064 bovins se trouvaient à bord lors de son chargement le 9 novembre. Il y en avait quatre de moins à l’arrivée, le 23 novembre.

Si la loi autorise les camions à bétail à se débarrasser des carcasses d’animaux, la convention Marpol exige qu’ils le fassent à 185 km des côtes. Or, l’état des corps retrouvés semble indiquer qu’ils ont été jetés près du rivage. Cette réglementation n’est pas la seule à laquelle les camions à bétail ne tiennent pas compte.

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