Enfin, le FC Nantes renouvelle sa confiance à Antoine Kombouaré
C’est normalement l’épilogue d’une semaine mouvementée et à rebondissements, entre le revers à Brest dimanche dernier (1-4, 15e journée de L1) et le 32e de finale ce samedi soir à Saint-Ouen (93) contre JA Drancy ( N3) : selon nos informations, Antoine Kombouaré est enfin confirmé dans sa mission et basculera sur le banc du FC Nantes en 2025.
La technicienne de 61 ans s’est longuement entretenue vendredi avec sa direction pour faire le point, et elle a choisi de lui conserver sa confiance. Kombouaré devrait donc être présent à la reprise, le 30 décembre, pour aborder un début d’année chargé (Lille, Monaco). Après Brest, la famille Kita opte pour le bouleversement et se tourne vers deux options.
La direction nantaise sentait Kombouaré toujours motivé
Le premier, Sergio Conceiçao, n’a pas donné suite en milieu de semaine pour le club qui avait été son tremplin vers le FC Porto en 2017. Le second, Habib Beye, en quête d’une première expérience en L1 depuis qu’il a amené le Red Star jusqu’en 2017. La L2 au printemps dernier, disposait d’un effectif incomplet et pas assez expérimenté pour la gestion des Canaris.
Le dossier a été classé jeudi soir, et plutôt que d’examiner d’autres profils, elle a privilégié la continuité en sentant Kombouaré toujours animé par l’envie de ferrailler pour le maintien.
Nantes est 14ème de Ligue 1 avec deux points d’avance sur Le Havre, en première position de relégable. La saison des Canaris a quelque peu déraillé en septembre, avec dix matches sans succès jusqu’au derby contre Rennes (1-0, le 8 décembre), avant la rechute à Brest. La situation de Kombouaré était devenue difficile après une douloureuse défaite contre Le Havre (0-2, le 24 novembre).
Mais la direction avait soutenu celui qui a évité la L2 (2021, 2024), ramené un titre (Coupe de France 2022) et passé la phase de groupes de la Ligue Europa avant de rencontrer la Juventus Turin en barrage (2023). Un entraîneur licencié une fois, revenu en mars dernier et débutant la saison dans un contexte d’austérité mais avec un effort particulier pour Matthis Abline (10 M€). Il voit donc la menace s’éloigner, mais il sait qu’il lui faudra de meilleurs résultats.