Il y a eu l’affaire du tristement célèbre bloc 1,2 L Puretech, un moteur essence pointé du doigt pour sa consommation d’huile excessive et ses risques de panne prématurée. Il y a eu aussi l’affaire des airbags Takata, qui peuvent se déclencher de manière inopinée et projeter des débris dans l’habitacle. Résultat : des dizaines de morts et des centaines de milliers de voitures rappelées chez Stellantis et ses concurrents.
Plus récemment, des modèles nord-américains du groupe (Jeep, RAM, Dodge, Chrysler) ont été rappelés pour un défaut de caméra de recul, d’autres pour une perte de puissance du moteur, d’autres encore pour des capteurs de sécurité défectueux. Aujourd’hui, un nouveau problème concerne l’une des marques du groupe : RAM.
Une réparation nécessaire dès la sortie de l’usine
Limité au marché nord-américain, RAM produit des pick-up et un grand fourgon pour les États-Unis, le Canada et certains marchés d’Amérique centrale. C’est une marque cruciale du groupe Stellantis, puisque chaque année et depuis des décennies, son 1500 pick-up figure dans le Top 3 des modèles les plus vendus aux USA, derrière le Ford F-Series et le Chevrolet Silverado.
Aujourd’hui, nous apprenons que l’usine de Sterling Heights (Michigan) où ils sont assemblés doit les envoyer en atelier pour réparation dès leur sortie de la chaîne, ce qui augmente les coûts de production et retarde leur arrivée chez les concessionnaires.
Tout ce que vous devez savoir sur l’industrie automobile
Une pratique inacceptable pour le patron du groupe Carlos Tavares : « Quand on fait une réparation en dehors de la ligne principale, on peut toujours réparer ce qu’on a à réparer, mais cela peut créer de nouveaux problèmes derrière. Il faut régler ce problème rapidement avec la direction de l’usine. »
