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les options de la riposte iranienne contre Israël

Les menaces de représailles de l’Iran contre Israël ont encore accru vendredi les tensions au Moyen-Orient. Une attaque israélienne meurtrière contre le consulat iranien à Damas a déclenché cet avertissement.

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Temps de lecture : 2 minutes

L'ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, le 3 avril 2024. (- / KHAMENEI.IR/ AVC AFP)

La CIA prédit un « Attaque massive imminente » de l’Iran contre Israël alors que Téhéran promettait, jeudi 11 avril, de « punir » l’Etat hébreu après sa frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, qui a fait 16 morts. L’Iran peut-il attaquer directement Israël, et le fera-t-il ?

Dans le contexte de tensions qui rayonnent au Moyen-Orient, les menaces iraniennes doivent évidemment être prises au sérieux. Mais attaquer Israël de front constituerait une rupture avec la posture militaire traditionnelle de Téhéran. Depuis 1979, année de l’arrivée au pouvoir de la République islamique, l’Iran n’a jamais frappé directement l’État juif. Ce n’est pas le cas de l’Irakien Saddam Hussein qui, début 1991, a tiré des salves de missiles Scud contre Tel-Aviv.

De plus, le gouvernement iranien n’est pas un régime aventuriste et irrationnel. Ce qui lui importe, c’est de garder le contrôle de l’Iran. Cependant, Téhéran sait parfaitement que lancer des hostilités directes contre Israël pourrait lui coûter très cher et ne souhaite donc pas une guerre généralisée.

Le précédent de l’assassinat du général Qassem Soleimani

L’Iran a promis de riposter mais de manière calculée, comme ce fut le cas lors de l’assassinat du général Qassem Soleimani, patron des Gardiens de la révolution, en janvier 2020 à Bagdad par des drones américains. À l’époque, tout le monde retenait son souffle, craignant la réponse iranienne, qui interviendra quelques jours plus tard sous la forme de frappes contre deux bases américaines en Irak. Pour mémoire, l’Iran avait préalablement prévenu Washington via les autorités de Bagdad.

Pour se venger, l’Iran peut sous-traiter sa réponse à ses alliés régionaux, le Hezbollah au Liban ou les rebelles Houthis au Yémen. Téhéran pourrait aussi organiser un attentat contre une représentation diplomatique israélienne en Afrique, où le Hezbollah dispose de relais, mais aussi en Amérique latine. Cependant, se préparer à une telle opération clandestine prend du temps.

Il reste enfin une dernière possibilité, celle de ne rien faire et de préférer laisser à l’État juif le mauvais rôle, celui d’être pointé du doigt par la communauté internationale pour le bilan humain épouvantable de sa guerre dans l’enclave palestinienne.

Cammile Bussière

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