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En Turquie, deux cent dix arrestations à Istanbul lors des rassemblements du 1er mai

Des manifestants tentent de contourner le barrage policier pour atteindre la place Taksim, le 1er mai 2024, à Istanbul.

Deux cent dix personnes se sont rassemblées à Istanbul pour les mobilisations du 1euh May a été arrêté par la police, a annoncé à Taksim le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya.

Istanbul a été assiégée par les forces de sécurité, qui ont bloqué le cœur de la principale ville de Turquie. Plus de 42 000 policiers ont été déployés dans la mégapole, a prévenu mardi le ministre de l’Intérieur, dénonçant par avance la « les organisations terroristes (qui veut) faire 1euh-Que un champ d’action et de propagande ».

Des rives du Bosphore à la péninsule historique de Sultanhamet et au palais de Topkapi, des barrières métalliques empêchent tout passage. Les transports publics, y compris les ferries, sont à l’arrêt, piégeant les touristes désemparés traînant leurs valises. Dès le petit matin, alors que les manifestants se rassemblaient dans le quartier de Besiktas pour célébrer le 1euh-En mai, des incidents éclatent avec la police, et plusieurs dizaines de personnes sont emmenées sans ménagement dans des fourgons de police.

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Un autre rassemblement, organisé devant la municipalité d’Istanbul par le maire d’opposition Ekrem Imamoglu et son parti, le Parti républicain du peuple (CHP), a également été empêché d’avancer. S’exprimant aux côtés du maire, largement réélu le 31 mars, le président du CHP, Özgür Özel, a promis de  » Ne pas abandonner «  : « Nous poursuivrons nos efforts jusqu’à ce que Taksim soit libre. » « Taksim appartient aux travailleurs »déclara-t-il, s’adressant alors aux policiers : « Ces travailleurs ne sont pas vos ennemis. Notre seul souhait est que cette journée soit célébrée comme un jour férié. Nous ne voulons pas de conflit. »

Les rassemblements ne sont plus autorisés sur la place Taksim depuis la vague de manifestations qui a secoué le pays en 2013 ; elle était devenue l’épicentre de la contestation du pouvoir de Recep Tayyip Erdogan. Mais les organisations syndicales et politiques appellent régulièrement leurs adhérents à y converger. Mardi soir, le chef de l’Etat a mis en garde les syndicats et les partis politiques contre « toute action qui nuirait à l’atmosphère du 1euh-Peut « .

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Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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