Fouad (1) n’a pas quitté son domicile pendant quatre jours. Dans la région active où il vit, il n’y a presque pas de réseau, l’électricité est coupée, comme les routes principales de la région. « Si je sors, j’ai peur d’être tué, » dit le jeune homme par téléphone. Près de ma maison, il y a toute une famille qui a été exécutée sur le pas de la porte. Je ne contacte plus les autres de mes proches car ils ne sont plus en mesure de recharger la batterie sur leur téléphone portable. Les cadavres sont toujours dans les rues. « Depuis jeudi 6 mars, la Syrie a connu une vague de violence, la plus sanglante depuis la chute de Bashar al-Assad.
Tout a commencé avec des attaques d’anciens partisans dictateurs. Les hommes armés, reliques de l’ancien régime rassemblé sous la bannière du groupe « Shield of the Coast », organisent des embuscades contre les membres des nouvelles autorités syriennes. « Ils ont tué plusieurs civils, raconte, de l’hôpital Banias à l’ouest du pays, le Dr Al