En soutien aux agriculteurs, les Mousquetaires arrêtent de vendre des fraises et des cerises à la fin de l’année
Bientôt de l’histoire ancienne, la tarte aux fraises pour le réveillon du Nouvel An ? Pour améliorer son bilan carbone et soutenir les agriculteurs français, le groupe Mousquetaires a annoncé, ce lundi 4 novembre 2024, l’arrêt de l’approvisionnement en fraises et cerises – fruits d’été – dans ses magasins Intermarché et Netto. , en décembre et janvier.
« En parallèle, nous renforcerons les promotions sur les fruits et légumes frais de saison. L’heure n’est plus aux observations mais à l’action, a expliqué Thierry Cotillard, le président du groupe. Bien sûr, c’est une décision symbolique car les ventes pèsent relativement peu en valeur sur l’ensemble du rayon, mais si les consommateurs nous suivent et d’autres, comme Leclerc ou Carrefour (cette marque avait déjà pris une initiative similaire en 2021 NDLR)faire la même chose, cumulativement, ça va peser. »
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Le distributeur, qui souhaite doubler le nombre de ses producteurs livrant à proximité (moins de 70 km) ses points de vente, a également annoncé l’élargissement de la gamme de sa marque distributeur. MERCI !qui garantit aujourd’hui une rémunération équitable et une visibilité aux 280 exploitations approvisionnant la Laiterie de Saint-Père-en-Retz (Loire-Atlantique).
Plus de contrats
Les Mousquetaires, qui ont déjà développé la contractualisation, en s’engageant auprès des agriculteurs sur des prix négociés en amont, sur ses rayons lait, porc et bœuf, veulent enfin aller plus loin et développer des partenariats également pour les volailles et les fromages AOP.
Thierry Cotillard a également annoncé le lancement du label Intermarché Terroir, garantissant l’origine française de ses produits, tout en précisant que ces derniers seraient » complémentaire « au déploiement d’Origin’Info, le logo national.
A l’occasion du lancement des négociations commerciales, le président du groupe a enfin appelé à plus de transparence de la part des industriels sur l’origine et le coût des matières premières agricoles, se disant favorable à une construction de prix qui partirait d’abord des coûts de production. supportés par les agriculteurs.
