En seulement 6 mois, ces 8 ingénieurs ont créé une IA made in France meilleure que ChatGPT à laquelle tout le monde aura bientôt accès

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Une IA made in France

Dans la course effrénée à l’intelligence artificielle, la France n’est pas en reste. Kyutai, laboratoire français de recherche en IA financé notamment par Xavier Niel, le patron de Free,
Moshi a récemment été dévoilé

un prototype de chatbot doté de capacités vocales impressionnantes.

Mais qu’est-ce que Moshi ? Il s’agit d’un modèle d’IA multimodal capable de communiquer oralement de manière fluide et naturelle, tout en restant attentif à son interlocuteur. Son grand avantage est qu’il peut fonctionner localement.sans connexion Internet et est disponible en open source, favorisant ainsi la recherche et le développement de l’écosystème français de l’IA.

Ce qui distingue Moshi, c’est sa capacité à générer un « flux de pensée » tout en parlant et en écoutant simultanément. Une prouesse technologique qui le rapproche d’une véritable conversation humaine. Dans les colonnes de 01net, Patrick Perez, PDG de Kyutai explique que Moshi est « une prouesse » qui a nécessité six mois de travail acharné d’une équipe de huit personnes hautement qualifiées.

Quant aux applications potentielles de Moshi, elles sont très variées. De l’assistant vocal personnalisé au compagnon d’apprentissage en passant par le service client, traduction audio simultanée ou encore création de contenu artistique, Moshi pourrait révolutionner de nombreux domaines.

D’autres développements à venir

Si Moshi représente une avancée majeure pour l’IA française, des défis demeurent. Actuellement, le chatbot ne parle qu’anglais, mais l’apprentissage d’autres langues, notamment le français et l’espagnol, est prévu. De plus, la question de la sécurité est primordiale pour éviter toute utilisation malveillante de cette technologie. Kyutai travaille activement au renforcement de la sécurité et au marquage invisible des contenus générés par Moshi.

Le laboratoire de recherche français continue de développer Moshi pour améliorer ses capacités et prévoit de partager modèles, codes et informations techniques avec la communauté open source. Le laboratoire bénéficie également d’un soutien financier important, notamment de Xavier Niel, ce qui lui assure une grande indépendance dans ses recherches.

Avec Moshi, la France affirme sa position dans le domaine de l’IA. Ce chatbot « made in France » démontre l’expertise et le savoir-faire français en matière d’intelligence artificielle. Un atout indéniable dans notre indépendance technologique. L’aventure de Moshi ne fait que commencer et il ne fait aucun doute qu’il sera très important de suivre son évolution au cours des prochains mois.