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« En sélection, le maillot est plus lourd à porter », reconnaît Saliba

Le défenseur international français de 23 ans a évoqué ses débuts contre l’Autriche et ses expériences en club mercredi en conférence de presse.

William Saliba en 11 de l’équipe de France face à l’Autriche (1-0) lundi, une surprise ? Oui et non, sachant que Didier Deschamps avait utilisé le joueur d’Arsenal en défense centrale à la place d’Ibrahima Konaté lors des dernières mises en place, y compris à la veille du match. « Je ne m’y attendais pas mais il faut toujours être prêt à aider l’équipe. J’ai enchaîné après le Canada (0-0 en amical) avec ce premier match de la compétition, deux clean sheet, j’ai plus de confiance que lors des matches précédents »a-t-il déclaré ce mercredi, à Paderborn, lors d’une conférence de presse.

Évaluation? Un match inégal, durant lequel Saliba s’est d’abord montré timide avant d’afficher plus de sérénité. « Dans un club de l’axe droit. Le coach m’en a parlé à Clairefontaine pour savoir si je pouvais jouer à gauche, j’ai dit oui. Cela change beaucoup de choses, quand je reçois le ballon, c’est plus difficile de sortir, et pour défendre, il faut s’orienter d’une autre manière. Ça change, mais j’y suis habitué. »il assure.

« L’un des trois meilleurs défenseurs de Premier League »

A voir si Deschamps maintiendra sa confiance face aux Pays-Bas, vendredi (21 heures), à Leipzig. « En sélection, le maillot est plus lourd à porter car tout le pays est derrière nous, comparé à la ville ou aux supporters d’un club », a reconnu le natif de Bondy. Et de poursuivre, concernant l’analyse de son match : « Quand on n’encaisse pas de but, c’est un point positif. Dans deux ou trois situations, on aurait pu faire mieux et Mike (Maignan) nous a sauvés, c’est ça la défense, on défend tous ensemble.

Rappelons que William Saliba n’a finalement que 23 ans et compte désormais 16 sélections en équipe de France. Mais contrairement à Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, il sort d’une énorme saison sous les couleurs d’Arsenal. « Je suis l’un des trois meilleurs défenseurs de Premier League »a-t-il récemment osé dans les colonnes de L’équipe. « La concurrence est dense, nous avons la chance d’avoir de bons défenseurs centraux. Les titulaires de base sont Ibou et Dayot, ils ont mis la barre très haut. Quand je dois débuter un match comme l’Autriche, je ne dois pas faire moins que ça. On se soutient tous, on est tous amis. », promet l’ancien joueur de l’AS Bondy, passé par Saint-Etienne, Nice et Marseille en France. Avec Arsenal, il a forcément acquis un nouveau statut. « Cela fait deux ans que je suis en sélection, la première lorsque je jouais à Marseille. J’ai toujours su que j’avais un niveau international, je n’ai jamais douté même si ce n’était pas facile au début. Je suis dans une bonne période, j’ai beaucoup plus confiance en moi en sélection. Cela peut être utile.


Le plus gros changement dans ma carrière a été le prêt à Marseille.

William Saliba

En attendant, Saliba n’a pas oublié ses années à Nice, et encore moins à Marseille. « Les six premiers mois à Arsenal, je n’ai pas joué, je suis parti six mois à Nice (en prêt), mais le plus gros tournant de ma carrière c’est le prêt à Marseille (2021-22, NDLR), ça a été décisif. , c’est la saison qui m’a permis de faire mes premiers pas en équipe de France. Ces deux passages à Marseille et Nice m’ont permis de rester en contact avec le haut niveau »se souvient-il, lui qui fait désormais partie des permanents des Emirats.

« Je n’ai parlé avec personne à Arsenal (depuis le match contre l’Autriche), le coach (Mikel Arteta) est en vacances, il faut le laisser tranquille. Je n’ai pas parlé non plus à mes coéquipiers, je les vois déjà trop cette saison, il faut aussi respirer (rires), a-t-il plaisanté, calme, peu bavard mais souriant et relativement à l’aise devant les micros. Je fais ma propre autocritique, je n’ai pas besoin de trop de monde pour faire mon débrief. » A l’aise en général, oui, mais pas forcément sur la politique et les élections législatives (30 juin et 7 juillet). « Dans les élections, je ne suis pas le mieux placé, je ne suis pas un bon client sur ce sujet, je sais juste qu’il faut aller voter », il sourit. C’est déjà ça. En revanche, sur le terrain, William Saliba sait quoi faire. A voir s’il aura l’occasion d’en faire la démonstration vendredi face à Memphis Depay, Xavi Simons et compagnie sur le terrain de Leipzig.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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