Lors d’un meeting dans le Wisconsin, le candidat républicain a une nouvelle fois démontré que la vulgarité était l’un de ses outils de campagne.
Donald Trump n’a jamais eu peur des excès. La vulgarité non plus. C’est même l’une de ses caractéristiques politiques – n’a-t-il pas récemment insulté sa rivale démocrate Kamala Harris de « vice-président de m**** » et a traité Joe Biden de « gros cochon » ? Le candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre l’a encore démontré vendredi 1er novembre (dans la nuit de vendredi à samedi, heure française), lors d’un meeting dans le Wisconsin au Fiserv Forum de Milwaukee, là même où il était officiellement investi par le Grand Old Party en juillet dernier.
Sur scène, vêtu de son traditionnel costume bleu et cravate rouge, le 45e président des États-Unis (2017-2021) se plaint du positionnement de son micro fixé au pupitre. « (C’est) bien trop bas ! C’est bien trop bas. »» répète-t-il plusieurs fois, micro à la main. Avant de mimer la fellation… devant des supporters rieurs qui applaudissent. « Beaucoup trop bas ! Alors je marche et je me dis, putain, il n’y a rien de pire que d’entrer comme ça et… Tu as remarqué que je me suis penché ? »ajoute-t-il après avoir frappé le bras en plastique qui sert à maintenir le microphone.
Deux candidats au coude à coude
Le même soir, la candidate démocrate Kamala Harris faisait également campagne dans le Wisconsin, au State Fair Exhibition Center situé à West Allis, à moins de 15 kilomètres de sa rivale républicaine. Dans cet Etat clé, les deux candidats sont au coude-à-coude (idem au niveau national) : selon l’agrégateur de sondages Figaro la vice-présidente devance son adversaire d’un seul point (49% contre 48%).
En 2016, Donald Trump avait remporté de justesse cet Etat face à Hillary Clinton mais l’avait perdu face à Joe Biden en 2020. Le Wisconsin compte dix grands électeurs sur 538.
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