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En pleine campagne électorale, Donald Trump est la cible d’une mise en examen pour des soupçons liés à l’élection présidentielle de 2020

Donald Trump fait face à un acte d’accusation modifié pour ses efforts visant à annuler les résultats de l’élection présidentielle américaine, les procureurs ayant changé d’approche après que la Cour suprême des États-Unis a statué que les anciens présidents bénéficient d’une large immunité.

L’équipe du procureur spécial Jack Smith a présenté un acte d’accusation révisé à un tribunal de Washington qui se concentre sur le rôle de Donald Trump en tant qu’homme politique candidat à une élection plutôt qu’en tant qu’ancien président.

Les avocats de Donald Trump n’ont pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat. La Cour suprême des Etats-Unis a statué le 1er juillet que l’ancien locataire républicain de la Maison Blanche ne pouvait être poursuivi pour des actes relevant des prérogatives constitutionnelles de son mandat.

Dans l’acte d’accusation révisé, le procureur spécial n’allègue plus que Donald Trump a fait pression sur le ministère américain de la Justice dans le cadre de ses efforts pour annuler sa défaite électorale de novembre 2020 face au démocrate Joe Biden.

Cette mesure semble avoir pour but de garantir que la procédure puisse se poursuivre, étant donné que la Cour suprême a statué que Donald Trump ne pouvait pas être poursuivi pour ses prétendues pressions sur le ministère.

Complot pour empêcher la certification de la victoire de Biden

La nouvelle mise en accusation de Donald Trump intervient dix semaines avant l’élection présidentielle où le candidat républicain affrontera la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

Comme dans le précédent acte d’accusation rendu public l’année dernière, Donald Trump est accusé d’avoir conspiré pour empêcher la certification de la victoire électorale de Joe Biden par le Congrès le 6 janvier 2021.

Des milliers de partisans du président de la Maison Blanche de l’époque ont mené une insurrection sanglante contre le Capitole. Un porte-parole du ministère de la Justice a déclaré que l’affaire était renvoyée devant un nouveau grand jury qui n’était pas au courant des preuves présentées lors de la procédure initiale.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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