Nouvelles locales

en patrouille avec la Marine au-dessus de la Baltique – Libération

Rapports

Article réservé aux abonnés

Guerre entre l’Ukraine et la Russiecas

« Libé » a pu embarquer lundi à bord d’un Atlantique 2 pour une mission de surveillance au profit de l’Otan. Mélange de rusticité et de haute technologie, l’avion de patrouille a identifié une dizaine de navires militaires russes, dont des sous-marins.

De la caisse qui flotte entre deux eaux jusqu’au porte-conteneurs, en passant par les bateaux et navires de guerre, rien n’échappe au faisceau du radar Atlantic 2 qui balaie la surface de la Baltique. Partis à l’aube de la base aéronavale de Lann Bihoué, près de Lorient, les quinze membres de l’équipage de la Marine nationale ont pour mission, ce lundi, de ratisser les deux tiers de cette mer semi-fermée et hautement stratégique qui s’étend du Danemark à Saint-Pierre. Saint-Pétersbourg, une superficie équivalente à la moitié de la France. Les 14 tonnes de carburant embarquées sur la base de Nordholz, à l’extrême nord de l’Allemagne, devraient permettre au grand pélican de 31 mètres de long, 11 de haut et 37 de large, de patrouiller pendant cinq ou six heures. avant de rentrer à la maison.

Juste derrière les pilotes et le mécanicien de bord, alignés face au mur aveugle de la cabine rempli de cadrans, les opérateurs de la flottille 21F, en combinaisons de vol couleur sable, s’affairent sans répit, manipulant une multitude de cadrans et de boutons. . , joysticks, claviers, dans un bain constant de communications radio. Le radariste traque les objets non identifiés, les bateaux qui ont coupé leur système d’identification automatique (AIS), dont la position est incorrecte.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page