En Nouvelle-Zélande, le projet de taxation des rots et pets du bétail abandonné par le gouvernement
Les éleveurs peuvent respirer tranquillement. Le gouvernement de centre droit néo-zélandais a annoncé mardi 11 juin l’abandon de son projet controversé sur la taxation des émissions de gaz à effet de serre comme les rots et pets du bétail, qui n’a pas du tout plu aux exploitants.
« Le gouvernement s’engage à respecter nos obligations en matière de changements climatiques, sans fermer les fermes »a déclaré le ministre néo-zélandais de l’Agriculture, Todd McClay.
Par ailleurs, une nouvelle loi sera présentée au Parlement en juin pour exclure le secteur agricole d’un nouveau plan de tarification des émissions. « Il est absurde de devoir délocaliser les emplois et les moyens de production, alors que les pays les moins économes en carbone produisent la nourriture dont le monde a besoin »a ajouté le ministre.
Zéro émission d’ici 2050
Environ six millions de vaches et vingt-six millions de moutons paissent en Nouvelle-Zélande. Un peu moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l’agriculture, l’élevage étant le principal responsable. Leurs rots et flatulences libèrent du méthane, tandis que leur urine libère du protoxyde d’azote dans l’atmosphère.
Le précédent gouvernement, dirigé par la travailliste Jacinda Ardern, avait dévoilé en octobre 2022 ce projet ciblant les animaux d’élevage, qui avait suscité l’ire des éleveurs, dans l’espoir d’atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre. serre d’ici 2050.
Le nouveau gouvernement affirme vouloir aider les agriculteurs à réduire leurs émissions grâce à la technologie, sans réduire la production ou les exportations, a déclaré le ministre de l’Agriculture.
Dimanche 9 juin, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles a annoncé son intention de revenir sur l’interdiction de nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, qui avait provoqué l’indignation des groupes d’opposition et de défense. de l’environnement.