TRIBUNE- Refuser de dégeler l’électorat en Nouvelle-Calédonie reviendrait à trahir nos principes fondamentaux et à céder aux violences minoritaires, estime l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel.
De bons esprits métropolitains appellent à l’apaisement sur le Caillou, dans l’esprit et selon la méthode des accords de Matignon et de Nouméa. Cela impliquerait de rechercher l’accord le plus large possible – et sur le plus grand nombre de thèmes possible – entre les parties concernées. Comme écrit, dans Le Figaro du 15 mai, Jean-Jacques Urvoas, ancien garde des Sceaux et ancien rapporteur de la mission permanente d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : « La portée de l’accord de demain est un projet économique, c’est un projet social, c’est un projet culturel. Il ne faut pas s’empêcher d’aborder d’autres sujets que les questions institutionnelles. Il ne faut pas s’empêcher de parler de répartition des compétences et de gouvernance plus efficace. Si nous ouvrons l’horizon, nous trouverons des forces de bonne volonté « .
Comment ne pas adhérer à une telle perspective ? Mais beaucoup de bons esprits ajoutent aussi que la question du dégel du corps électoral