La Nouvelle-Calédonie est confrontée à des violences depuis le début de la semaine et la rumeur est entrée dans le quotidien.
Publié
Temps de lecture : 5 minutes
Cette semaine, le journal d’outre-mer s’intéresse aux rumeurs qui circulent en Nouvelle-Calédonie suite aux violences, aux migrants haïtiens interceptés au large de la Guadeloupe et aux Réunionnais qui se mobilisent pour sécuriser une route.
En Nouvelle-Calédonie, de nombreux commerces alimentaires ont été la cible des violences qui secouent le territoire. Beaucoup ont été détruits ou pillés. Résultat : les habitants cherchent désespérément à s’approvisionner et se laissent berner par les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux.
Des migrants haïtiens interceptés
Au large de la Guadeloupe, 29 migrants haïtiens ont été interceptés mardi 14 mai 2024. Leur expulsion était prévue pour le lendemain et ils ont bénéficié à la dernière minute d’une liberté provisoire, 10 minutes avant le décollage de leur avion. Cette demande d’examen de leur situation par le tribunal administratif a été formulée par un groupe d’avocats. Maître Prisk Navin dénonce la manière dont ces migrants ont été traités à leur arrivée.
Les 29 migrants ont obtenu gain de cause, le tribunal administratif les a autorisés à faire valoir leur droit d’asile.
La sécurité routière à la Réunion
C’est la seule et unique voie d’accès à la ville de Salazie, au nord-est de la Réunion. Le problème est qu’il est régulièrement coupé par des glissements de terrain. La dernière en date a eu lieu il y a une dizaine de jours. Lundi 13 mai 2024, un collectif d’habitants en colère a distribué des tracts aux automobilistes afin de faire avancer les choses.
