Alors que les zones les plus reculées de l’archipel ont été épargnées par les violences, la colère gronde et les Kanak appellent les autorités à « ne pas imposer notre façon de vivre ici ».
Un retour à un calme précaire. Alors que l’état d’urgence a été levé mardi 28 mai en Nouvelle-Calédonie après plusieurs jours de tensions et de violences ayant entraîné la mort de sept personnes dont deux gendarmes, de nombreux barrages de manifestants indépendantistes subsistent malgré les interventions des forces de l’ordre.
Particulièrement fréquentée, la route vers l’aéroport de Nouméa doit néanmoins rouvrir ses portes ce lundi 3 juin. C’est aussi cet axe qui permet de rejoindre le nord-ouest de l’archipel, que BFMTV a pu visiter. Sur la route, plusieurs barrages routiers carbonisés sont toujours en place et de nombreux slogans antigouvernementaux sont écrits.
C’est au nord-ouest de l’île, à l’abri des violences, que vit la centaine de personnes qui composent la tribu Oua Tom. Selon Tchouky, l’un des membres de cette tribu kanak, les locaux voulaient se protéger des traumatismes du passé.
« C’est l’astuce pour ne pas répéter ce qui s’est passé entre 1984 et 1988 et tout ça. Nous avons eu une leçon que l’histoire nous a donnée et nous ne voulons pas retomber là-dedans », nous dit-il. .
Durant ces quatre années, partisans et opposants de l’indépendance s’affrontèrent et une guerre civile et ethnique faillit éclater. Environ 90 décès ont été enregistrés durant cette période.
Malgré cette prudence et ce rappel de l’histoire, assure Tchouky, la colère est bel et bien présente dans cette partie de l’archipel.
« Ceux qui sont de l’autre côté de la mer, ils ne sont pas obligés d’imposer notre façon de vivre ici, nous ne sommes pas des moutons », prévient-il.
A quelques kilomètres se trouve la ville de La Foa, fief loyaliste. Si les autorités sont rassurées par l’absence de violences dans la zone, elles expriment néanmoins leur inquiétude sur l’avenir direct de ce territoire de plus en plus divisé.
« Nous devons être résilients, mais nous sommes très réalistes. Aujourd’hui, il y a une économie qui est certainement à genoux et une très grande crise sociale va s’ensuivre », explique le maire de La Foa, Florence. Rolland, sur BFMTV.
Au total, jusqu’à 3 500 forces de l’ordre seront déployées dans cet archipel français du Pacifique Sud, engagé dans un processus d’émancipation depuis 1998. Un projet de loi constitutionnelle a déclenché des émeutes et il n’y a pas de sortie de crise politique pour les pour l’instant, faute d’accord entre loyalistes et séparatistes.
Mardi, le Haut-commissariat de la République, qui a fait état de « près de 500 arrestations », a assuré que le déminage progressait à Nouméa dans « les secteurs de Magenta, Tuband et de l’accueil wallisien », et que « l’avancement du nettoyage et de la sécurisation des routes principales permet l’accès aux rues adjacentes qui étaient auparavant bloquées ».
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