RAPPORTS – Le président a comparé le débarquement et la guerre en Ukraine dans une ultime tentative de mobilisation de son camp juste avant les élections du 9 juin.
Envoyé spécial à Omaha Beach (Calvados)
Même au rendez-vous avec l’Histoire, Emmanuel Macron est en retard. Habituellement, le président de la République est arrivé une vingtaine de minutes après l’heure de début de la cérémonie franco-britannique, la première à laquelle il a participé sur les côtes normandes pour le 80e anniversaire du Débarquement, jeudi. Pas de quoi perturber le sang-froid des Britanniques, qui débutaient sans lui. Ni la méditation et l’émotion perceptibles tout au long de cette journée au cours de laquelle les Alliés ont commémoré ensemble le sacrifice des combattants de la liberté, sur les lieux où, il y a huit décennies, a commencé la libération de l’occupation nazie, au son des tirs et des bombes.
Au bord de Gold Beach (Calvados), le roi Charles III a rendu hommage dans son discours à ceux « qui n’est jamais rentré à la maison « . « Les soldats britanniques sont nos frères d’armes. Et aujourd’hui nous nous souvenons d’eux », a ajouté Emmanuel Macron. La tête de…
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