La présidente du conseil régional de La Réunion, Huguette Bello, a annoncé ce dimanche qu’elle « refusait immédiatement l’offre » de devenir Première ministre au nom du Nouveau Front populaire (NFP), faute d’accord entre les partenaires de gauche.
Consciente que son profil ne fait pas consensus, elle a préféré décliner l’offre. Ce dimanche, Huguette Bello, désirée par plusieurs forces politiques du Nouveau Front populaire pour occuper le poste de Première ministre, a décidé de refuser la proposition émanant de l’union de la gauche, « soucieuse d’un accord rapide ».
Dans un communiqué, la présidente du conseil régional de La Réunion a « reconnu » que sa candidature « ne fait pas consensus parmi toutes les composantes du Nouveau Front populaire, et notamment qu’elle n’est pas soutenue par le Parti socialiste ».
Des négociations tendues
Les discussions autour de la candidature d’Huguette Bello, soutenue notamment par les communistes et les Insoumis, ont mis en évidence certaines tensions entre les forces en présence au sein du Nouveau Front Populaire.
Les dirigeants de LFI ont en effet reproché au Parti socialiste d’avoir mis trop de temps à donner une réponse sur le profil de celui qui était arrivé dernier sur la liste de Manon Aubry aux élections européennes.
Ce samedi, le PS a finalement rejeté l’hypothèse d’être représenté par Huguette Bello, appelant aussitôt à poursuivre les discussions avec ses partenaires, pour trouver un nom plus consensuel.
Suite à ce refus, Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, a accusé le Parti socialiste de « tout bloquer ». Face à une situation compliquée, l’état-major de LFI doit se réunir ce dimanche vers midi, « pour analyser le sens des blocages constants du Parti socialiste contre toute autre candidature que celle de son premier secrétaire, Olivier Faure ».
