Ligue 1 (16e journée). Angers Sco – Stade Brestois : 2-0
On imagine que vous n’êtes pas satisfait après ce nouveau revers à l’extérieur…
C’est le moins que l’on puisse dire. On ne peut être satisfait de ce genre de match, de contenu, d’engagement. Il y a peut-être un ou deux joueurs qui ont fait leur match, mais il y avait trop de joueurs qui étaient vraiment en deçà de leur niveau. Collectivement, tu baisses clairement d’un cran quand, individuellement, les joueurs sont trop faibles par rapport à ce qu’on voulait mettre en place.
Avez-vous une impression de déjà-vu ?
On a l’impression de ne pas retenir les leçons des matchs qu’on a perdus, comme à Montpellier ou à Auxerre. Ce qui est terrible, c’est qu’encore une fois, la première fois qu’ils rentrent dans la surface, ils marquent. On ne se facilite pas les choses. En plus, je n’ai même pas trouvé de réaction, quand on en avait parfois eu un semblant sur certains matchs à l’extérieur. Ce soir, j’ai trouvé qu’effectivement, l’équipe était vraiment trop faible par rapport à ce qu’elle est capable de produire. C’est décevant, parce que je pense que c’était certainement le match le plus important du mois, qui nous permettait de nous repositionner dans ce championnat où on a envie d’exister.
Est-ce inquiétant ?
En jouant comme ça, on va devoir se battre jusqu’à la fin pour se maintenir. Il faut être conscient de ça. Ça ne sert à rien de s’inquiéter, mais il faut juste être conscient qu’à ce niveau-là, ça ne suffira pas. Il va falloir s’améliorer.
On a eu quand même des matchs à l’extérieur cette année où on a plutôt été bons, peut-être pas dans la même compétition. Quand on est allé gagner à Reims, on avait quand même fait un bon match. Ça ne me met pas en colère, mais ça me déçoit. Je pense sincèrement qu’on doit faire beaucoup mieux. J’ai envie de dire que tous les matchs que j’ai évoqués avant, que l’on a perdus, on s’est souvent tiré une balle dans le pied. Moi, j’accepte d’être battu pour une équipe plus forte. On a connu ça cette saison, contre le PSG, contre Barcelone. Des équipes où tu es obligé de reconnaître que c’est un ton au-dessus. Ce que je n’aime pas, c’est quand on est battu parce qu’on n’est pas au niveau où on doit être. C’est marrant parce que la première phrase de ma causerie, c’était : « Ce soir, on a envie d’entretenir la dynamique. Je ne vous demande qu’une chose, c’est d’être à notre niveau. » Et on ne l’a largement pas été.