En Israël, l'opposition s'unit pour dénoncer le limogeage du ministre de la Défense Yoav Gallant
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En Israël, l’opposition s’unit pour dénoncer le limogeage du ministre de la Défense Yoav Gallant

En Israël, l’opposition s’unit pour dénoncer le limogeage du ministre de la Défense Yoav Gallant
Le chef de l'opposition Yair Lapid s'exprime à la Knesset à Jérusalem, le 28 octobre 2024.

Les dirigeants de l’opposition à Benjamin Netanyahu ont fustigé, mercredi 6 novembre, le Premier ministre israélien pour avoir limogé la veille son ministre de la Défense, en raison de divergences. « politique », alors que le pays est en guerre sur plusieurs fronts depuis plus d’un an. Ministre Yoav Gallant « a été licencié uniquement pour des raisons politiques »a lancé le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, lui-même brièvement ancien Premier ministre, lors d’une conférence de presse avec les trois autres dirigeants des partis d’opposition.

Le chef du parti nationaliste Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, s’est associé pour la première fois à d’autres dirigeants de gauche ou du centre.

« En pleine guerre, alors qu’Israël se bat sur plusieurs fronts, M. Netanyahu affaiblit et nuit à l’armée. (…) simplement pour adopter la loi d’exonération » service militaire obligatoire pour la communauté juive ultra-orthodoxe, a expliqué M. Lapid.

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En juin, la Cour suprême a conclu que l’exonération, datant de 1948, dont bénéficient certains hommes de cette communauté n’avait aucun fondement légal. Un projet de loi doit légaliser ces exemptions qui concernent environ 66 000 élèves des écoles talmudiques, alors que les partis ultra-orthodoxes sont des alliés clés de la coalition de droite de M. Netanyahu.

« Tous les Hébreux doivent savoir que l’armée n’a plus personne à qui faire confiance » après le départ du ministre, un ancien général de l’armée, a-t-il ajouté. « La seule personne en qui nous pouvions avoir confiance dans ce gouvernement fou a été limogée hier »a-t-il poursuivi en appelant à la tenue d’élections législatives.

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Benny Gantz, ancien membre du cabinet de guerre israélien, fustigé « le moment de la décision »ce qui est selon lui «négligence absolue en matière de sécurité»en dénonçant un « un accord politique conclu sur le dos de nos soldats ».

« Nous ne permettrons pas (…) seule la moitié environ de la population sert dans l’armée et paie le prix de (sauvegarder) nos vies afin d’assurer la stabilité du gouvernement »a déclaré le chef du Parti de l’unité nationale (centre).

Avigdor Lieberman, de son côté, a estimé que M. Netanyahu « société israélienne démantelée » en choisissant de préserver sa coalition. « Où avons-nous vu des effusions de joie hier ? Uniquement en Iran »dit-il.

Yair Golan, chef du parti travailliste de gauche, a déclaré que M. Netanyahu avait « a choisi son propre intérêt plutôt que celui des citoyens d’Israël »croyant qu’il était « inapte » Et « illégitime » en tant que premier ministre.

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Le Monde avec l’AFP

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