DÉCRYPTAGE – Si les plus de 300 000 réservistes du début de la guerre ont coûté cher à l’Etat, ce sont les dépenses en matériel militaire qui pèsent le plus aujourd’hui.
Après deux mois de retard, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a finalement présenté le budget 2025 lors d’une conférence de presse convoquée à la hâte. « simulacre »sinon « diapositives vulgaires »mais pas l’ombre d’un détail sur l’équilibre des finances publiques, accusent les médias et les économistes. « C’est le même blocage qu’en France mais en temps de guerre. »déclare avec amertume Dan Catarivas, conseiller du patronat et président des Chambres de commerce binationales.
En Israël, l’élaboration du budget est devenue un véritable drame, les dépenses militaires pesant sur l’économie. Les discussions annuelles, qui ont traditionnellement lieu en été, ont été reportées. « On craignait que le gouvernement ne prépare pas un budget adéquat. »explique Dan Catarivas, décrivant un « lutte interne » au sein de l’administration et sous la pression de la banque centrale…
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