La France insoumise (LFI) a annoncé, mardi 29 octobre, avoir désigné le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok comme candidat aux élections législatives partielles du 1D circonscription de l’Isère, où les socialistes locaux ont également proposé un candidat.
« Lyes Louffok mènera une campagne décisive pour renforcer les rangs du Nouveau Front populaire, seule opposition à Emmanuel Macron »» a déclaré le comité électoral de LFI, alors que la question d’une candidature unique de gauche dans cette circonscription divise les forces du NFP. Selon Le Dauphiné libéréLes militants « insoumis » locaux ont approuvé à l’unanimité la candidature de Lyes Louffok.
Le siège est vacant depuis la démission, le 9 octobre, de l’« insoumis » Hugo Prévost, accusé de violences sexistes et sexuelles.
Alors que les tensions parcourent l’alliance de gauche, LFI invite les forces locales du NFP à se réunir mercredi à Grenoble pour » s’engager (…) la campagne pour l’élection de Lyes Louffok »a expliqué le député « insoumis » Paul Vannier à l’Agence France-Presse.
Lucie Castets avait renoncé à y assister
La candidate NFP à Matignon, Lucie Castets, avait un temps envisagé de se présenter dans cette circonscription, avant d’abandonner, « les conditions » à sa candidature « ne pas avoir été réunis ».
Les « rebelles » ont exigé qu’elle siège au sein de leur groupe, dans le cadre de l’accord NFP conclu en juin. Regrettant « l’intransigeance démontrée une nouvelle fois par La France insoumise »les socialistes locaux ont annoncé la semaine dernière leur intention de présenter une candidate, Amandine Germain.
Candidat dans le Val-de-Marne en juin, Lyes Louffok a été battu au second tour par le candidat Les Républicains Sylvain Berrios. C’est donc dans l’ancienne circonscription d’Olivier Véran, ancien ministre macroniste qui reste muet sur ses potentielles intentions de briguer un nouveau mandat, que le jeune homme, travailleur social et porte-parole des enfants placés, va tenter de s’imposer.
Lyès Louffok, « personnalité engagée n’appartenant à aucun groupe politique »proposera un « une réforme majeure de la protection de l’enfance »un combat « urgent et essentiel »» a fait valoir LFI dans son communiqué.