DÉCRYPTAGE – Les vulnérabilités révélées par la mort du leader islamiste ont suscité critiques et moqueries à Téhéran.
Istanbul
C’est l’une des dernières apparitions publiques d’Ismaïl Haniyeh. Sur une vidéo, on voit le chef du Hamas, en déplacement à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezechkian, déambuler, mardi 30 juillet, dans les allées d’une exposition consacrée à « l’axe de la résistance ». Le visage affable, veste noire sur chemise blanche, il prend le temps de répondre aux questions, preuve qu’il est « je me sentais en sécurité dans la ville »Selon Maha Yahya, directrice du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Son assassinat quelques heures plus tard, vers 2 heures du matin, a prouvé le contraire. « Il s’agit d’un choc énorme pour l’establishment politique et sécuritaire iranien. »commente la chercheuse sur sa page X.
Que s’est-il passé dans la nuit du 30 au 31 juillet ? Après plusieurs jours de spéculation, les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime, ont accusé…