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En Inde, les ponts, les routes et les tunnels s’effondrent ou se fissurent


Portées par l’ambition nationaliste du gouvernement, ces œuvres nouvelles et fragiles illustrent les carences de l’État.

L’image fait mauvais effet. Le 26 août dernier, la statue du chef de guerre Shivaji, dans l’État du Maharashtra, dans l’ouest de l’Inde, est tombée sous les assauts du vent et de la pluie. Le Premier ministre Narendra Modi l’avait pourtant inaugurée il y a neuf mois. Cette sculpture de dix mètres de haut, qui a coûté plus de 250 000 euros, avait été érigée en l’honneur de ce roi du XVIIe siècleet siècle. Shivaji est vénéré par la droite hindoue au pouvoir pour ses victoires contre les conquérants musulmans moghols. On pense que l’effondrement est dû à la rouille qui attaque les écrous et les boulons. C’est le dernier d’une série de bâtiments qui se sont fissurés ou même cédés soudainement au cours de l’année écoulée, quelques mois seulement après leur achèvement.

Fin juin, un pilier soutenant la verrière du Terminal 1 de l’aéroport de New Delhi s’est effondré en raison de fortes pluies, tuant une personne et en blessant huit autres. Le lendemain, un accident similaire a frappé l’aéroport…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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