En « incapacité psychologique », Iris Mittenaere demande le report du procès de son compagnon
Accusé de violences conjugales par sa compagne Iris Mittenaere, Bruno Pelat devait être jugé vendredi en comparution immédiate. La reine de beauté a finalement demandé le report du procès, qui se tiendra début novembre.
Parce qu’elle ne s’estime pas encore en mesure de donner sa version des faits, Iris Mittenaere a demandé que le procès de son ex-compagnon Bruno Pelat soit reporté. Arrêté mardi, puis placé en garde à vue au commissariat du 18e arrondissement de Paris, le jeune homme de 22 ans est accusé de violences conjugales par l’ancienne Miss France et Miss Univers 2016.
Bruno Pelat devait être jugé vendredi en comparution immédiate pour violences conjugales sans incapacité totale de travail, mais le procès a été reporté au 6 novembre. Comme l’a confirmé l’AFP, le report a été décidé suite à la demande de la victime qui souhaitait pouvoir assister à. Selon son avocate, Me Emilie Bruézière, Iris Mittenaere « estime qu’elle n’a pas pu tout raconter au commissariat, mais elle n’est pas psychologiquement capable aujourd’hui de venir à l’audience ».
Iris Mittenaere apparaît avec une attelle au Etam Live Show, à la Monnaie de Paris, le 24 septembre 2024.
© Domine Jérôme/ABACA
La reine de beauté de 31 ans aurait été battue par son compagnon entre le 23 et le 24 septembre. Après avoir défilé pour L’Oréal à Paris lundi soir, c’est avec une main bandée qu’elle est réapparue le lendemain au Etam Live Show. . Des violences, physiques et morales, qui auraient débuté en juin dernier.
« Ce qui compte c’est qu’il lui soit interdit de s’approcher de moi »
En attendant l’audience, Bruno Pelat devra respecter un contrôle judiciaire qui lui interdit « d’entrer en contact de quelque manière que ce soit, y compris via les réseaux sociaux, avec la victime » et l’oblige à résider dans un autre département. . Le procureur avait toutefois requis sa détention provisoire, « pour éviter tout risque de répétition des faits à l’encontre de la partie civile et de toute autre compagne que pourrait avoir M. ».
Le jeune homme, fils du riche homme d’affaires Olivier Pelat, et petit-fils de Roger-Patrice Pelat, ami proche de François Mitterrand, avait déjà été condamné en juin 2022 pour violences et menaces de mort contre son père, puis en avril 2023 pour violences contre un autre partenaire. Le jeune homme a « un recours à des menaces et à des violences qui semblent être un recours habituel dans le cadre des relations qu’il entretient avec son entourage », a estimé le procureur. Il aurait déjà bénéficié de « peines extrêmement clémentes » par le passé, a-t-elle rappelé.
Iris Mittenaere avait elle-même demandé, par l’intermédiaire de son avocat, qu’il ne soit pas incarcéré. « Elle m’a dit : ‘Je ne veux pas de détention provisoire. Ce qui compte c’est qu’il lui soit interdit de s’approcher de moi' », a rapporté Emilie Bruézière. A ces mots, Bruno Pelat s’est effondré en larmes dans la loge : « Évidemment mon objectif n’est pas de lui faire du mal (…). Je n’aurais pas essayé de reprendre contact avec elle.
Le jeune homme, qui était en couple avec Miss France 2016 depuis six mois, revendiquait un « problème d’impulsivité » et disait avoir « peur de l’abandon ». « Je ne connais pas ma mère », lâche-t-il.
