Par
Samuel Sauneuf
Publié le
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Qu’il y ait un embouteillage à l’entrée du principal parking de délestage d’une ville touristique comme Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) n’est pas surprenant. Sauf qu’en cet après-midi du vendredi 10 mai 2024, coincées au milieu de ce long viaduc de l’Ascension, ce ne sont pas les voitures qui font la queue, pare-chocs contre pare-chocs, devant l’entrée du parking Paul Féval. Mais une quarantaine de piétons, revenant d’Intra-Muros, qui attendent de payer leur stationnement, quitte à trépigner du pied jusqu’au milieu du rond-point.
«Tous nos parkings sont pleins»
«C’était pareil hier. Tous nos parkings sont complets. C’est la foule», sourit l’un des salariés d’Effia, le délégataire mandaté par la ville pour gérer ses parkings.
Ainsi se déroule la vie dans la cité corsaire pendant ces vacances ensoleillées. Un monde fou a envahi les rues. Le glacier Sanchez, symbole des files d’attente estivales intra-muros, est en mode 15 août. « Nous n’avons pas arrêté depuis midi. Mais c’est super, on ne va pas se plaindre», glisse un salarié entre deux miroirs.
Un peu plus loin, le Kouing Amann rue Porcon rue Porcon de la Rabinais fait également fureur. On s’y précipite, on se bouscule gentiment comme chez le voisin Hector, où le touriste novice ne sait plus où commence la file d’attente. Alors on salive, et on rêve d’une gaufre recouverte de Nutella pour prendre son mal en patience.
Patience pour un désir pressant
Plus bas, Esplanade Saint-Vincent, les files d’attente s’entrecroisent presque. Il y a celui pour monter à bord du Petit Train. Que de monter à bord d’un bus, pas loin d’atteindre une centaine de mètres ! Et puis le plus pressant, pour satisfaire un besoin, dans les toilettes installées à proximité de l’office de tourisme.
Bref, ça sent l’été à Saint-Malo et on se dit que quand tout ce petit monde rentrera chez soi dimanche, il ne fera vraiment pas bon être sur les routes…
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