En images, en images. « Il ne me restera plus rien », déclare le propriétaire d’une des maisons incendiées, rue Peynier à Pointe-à-Pitre.
Pointe-à-Pitre brûle à nouveau. Cette fois, plusieurs habitations de la rue Peynier ont été la proie des flammes. Sur place, les pompiers ont tenté d’empêcher la propagation du sinistre et d’éteindre l’incendie, la police a sécurisé les lieux et les badauds, stupéfaits, ont filmé la scène. Selon le bilan du SDIS, cinq pompiers ont été blessés ; deux ont failli être tués par l’effondrement d’un mur.
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Encore une fois, une résidence du centre-ville de Pointe-à-Pitre a pris feu ; très vite, d’autres ont également été impactés. L’incendie a eu lieu rue Peynier ; ça a commencé tard le matin, vers 11h00
Une épaisse fumée noire s’échappe de l’incendie ; la colonne est visible à des kilomètres à la ronde.
Les pompiers sont sur place, tout comme la police nationale qui sécurise les lieux.
Le feu est parti d’une maison abandonnée, au numéro 28 de la rue Peynier.
Le risque de propagation des flammes a été immédiatement important et, en effet, cinq à six bâtiments ont été détruits, dont une ancienne école maternelle et la maison Forier, déjà victime d’un incendie, en février 2019. Par ailleurs, au moins deux les voitures garées dans la rue ont été détruites.
Heureusement, hormis une personne gênée par la fumée, il n’y a eu aucune victime parmi les résidents locaux ; En revanche, des pompiers ont été blessés.
Les habitants sont sous le choc, mais plus encore les propriétaires des maisons qui ont brûlé.
Il ne me restera plus rien. On dit que c’est matériel, mais c’est toute une vie qui s’en va ! (…)
Samuelle Leffect, propriétaire concernée
Samuelle Leffect, propriétaire concernée
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D’autres trépignent d’impatience sur le trottoir, constatant l’étendue des dégâts. Dès lors, les pompiers en prennent pour leur grade.
(…) Toutes les maisons brûlent !
Françoise Bénito-Espinal, belle-fille d’un propriétaire sinistré
Le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) a déployé 50 pompiers issus des casernes de Morne-à-L’Eau, Petit-Bourg, Sainte-Rose et des Abymes, dont 17 agents, 6 camions et la grande échelle. Il a fallu attaquer les flammes par le bas, comme par le haut, depuis différents points autour du désastre. Le vent a joué les trouble-fêtes, poussant le feu vers le quai de croisière.
Le bilan humain montre cinq pompiers blessésdont deux qui ont failli perdre la vie lors de l’effondrement d’un mur.
Peu avant 15 heures, l’incendie a été maîtrisé, mais pas éteint ; il a ainsi arrêté de progresser.
Le SDIS constate qu’une nouvelle fois, l’incendie est parti d’une maison abandonnée, régulièrement squattée selon les habitants.
C’est toujours le même scénario, le feu part d’une maison inhabitée, en bois rien de moins…
Félix Anténor-Habazac, directeur du SDIS Guadeloupe
Félix Anténor-Habazac, directeur du SDIS Guadeloupe
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Très vite, des dizaines de photos et vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux. Ce dimanche (5 mai 2024), les riverains montrent la scène. Sur les enregistrements, de temps en temps, on entend des explosions.
De telles images ont un air de déjà vu, compte tenu de la récurrence des incendies sur place.
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