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EN IMAGES. À Lahore, au Pakistan, l’indice de qualité de l’air atteint un niveau 40 fois supérieur à celui considéré comme acceptable par l’OMS

L’indice de la qualité de l’air a culminé à 1.067, avant de retomber autour de 300 dans la matinée samedi. L’OMS considère l’air comme « mauvais » au-dessus de 180.

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Des habitants circulent dans le smog de la pollution à Lahore, le 2 novembre 2024 au Pakistan. (ARIF ALI/AFP)

( CORRECTION. Nous rapportions dans une première version de cet article que la pollution à Lahore avait atteint un niveau 80 fois supérieur au seuil acceptable par l’ONU, selon des informations de l’AFP. Le niveau était en réalité 40 fois supérieur. Nous nous excusons auprès de nos lecteurs.)

La pollution de l’air à Lahore, deuxième ville du Pakistan, a atteint samedi 2 novembre un record historique, plus de 40 fois supérieur à celui jugé acceptable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’indice de la qualité de l’air (IQA) s’est élevé à 1.067, avant de retomber autour de 300 dans la matinée. Cependant, l’air est considéré comme « mauvais » de 180 et « dangereux » au-delà de 300, sur cette échelle de l’OMS.

« Nous n’avons jamais atteint le niveau des 1 000 » à Lahore, a regretté Jahangir Anwar, haut responsable de la protection de l’environnement au sein du gouvernement local. Cette semaine, l’indice de la qualité de l’air « resté en dessous de 200 » dans la ville de 14 millions d’habitants. Déjà, la concentration de particules polluantes PM2,5 était déjà près de 20 fois supérieure au niveau jugé acceptable par l’OMS, selon ce responsable.

Depuis des jours, Lahore est, comme chaque année, prise dans le smog, un mélange de brouillard et d’émissions polluantes provoquées par les vapeurs de diesel, les brûlages agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal.

« L’indice de la qualité de l’air restera élevé au cours des trois à quatre prochains jours. » » a ajouté Jahangir Anwar. Mercredi, l’agence provinciale de protection de l’environnement a annoncé de nouvelles restrictions dans quatre « points chauds » de la ville, après avoir déjà annulé pendant trois mois toutes les activités sportives de plein air dans les écoles.

Selon l’OMS, une exposition prolongée au smog peut provoquer des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, des cancers du poumon et des maladies respiratoires. Le gouvernement du Pendjab a lancé un appel à la population, en particulier « ceux qui souffrent de maladies respiratoires, pulmonaires et cardiaques » et les personnes âgées, « ne pas quitter leur domicile ». S’ils s’aventurent dehors, ils doivent « il faut porter des masques ».

Un enfant à vélo se couvre la bouche pour échapper à la pollution qui touche Lahore, le 1er novembre 2024 au Pakistan. (ARIF ALI/AFP)

Une vue aérienne de la ville de Lahore le 1er novembre 2024 au Pakistan. (ARIF ALI/AFP)

Des écoliers portant des masques le 29 octobre dans les rues de Lahore, au Pakistan. (ARIF ALI/AFP)

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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