DÉCRYPTION – Contraints par la hausse des taux d’intérêt, les acheteurs achètent des propriétés plus petites.
La récente détente des taux d’intérêt n’a pas inversé la tendance de fond : en deux ans, le crédit immobilier est devenu beaucoup plus cher. Selon les notaires, les mensualités moyennes payées par les ménages achetant un appartement en Île-de-France seront, en juillet prochain, supérieures de 12 % à celles de janvier 2022. Pour l’achat d’une maison, la hausse de la mensualité sera même 17%. Et la baisse des prix dans l’ancien (8% en Île-de-France au premier trimestre de l’année, 4,2% en province) n’a pas été assez forte pour compenser les hausses de tarifs. Ainsi, en région parisienne, les prix restent toujours 10 % plus élevés qu’il y a cinq ans.
Face à une solvabilité dégradée, les acheteurs n’ont que deux choix : rester sur le marché locatif ou réduire la taille de leur futur logement. » Les acheteurs sacrifient leur espace de vie pour s’adapter à la réalité du marché. On observe une diminution des prétentions des candidats à l’acquisition, au regard de leurs capacités…