« En huit semaines d’effort, on peut gagner l’équivalent de trois ans »
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ENTRETIEN – Nous ne sommes pas tous égaux face au poids des années, mais nous avons les ressources pour réagir, explique le chercheur Jean-Marc Lemaitre, codirecteur de l’Institut de médecine régénérative et de biothérapie de Montpellier.
Jean-Marc Lemaitre est directeur de recherche à l’Inserm, codirecteur de l’Institut de médecine régénérative et de biothérapie de Montpellier. Il vient de publier Décidez de votre âge. Les dernières découvertes scientifiques pour rester jeune plus longtemps aux Éditions Allary.
LE FIGARO. – On découvre en lisant votre livre que la génétique joue un tout petit rôle dans la longévité. Quelle part peut-on lui attribuer ?
JEAN-MARC LEMAÎTRE. – Des études récentes ont montré que la génétique a été jusqu’à présent surestimée. Grâce à de très grandes bases de données démographiques, les chercheurs ont réduit son influence sur la longévité. Ce serait entre 11 et 16 %. De plus, l’influence des gènes sur la longévité n’apparaîtrait qu’après soixante ans. Avant cet âge, les facteurs génétiques seraient encore moins importants. Pour le reste, c’est de l’épigénétique : selon notre mode de vie, nos gènes ne s’exprimeront pas de la même manière. Ce que nous…
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