En Hongrie, des soupçons de barbouzerie planent sur la vie politique
DÉCRYPTION – Péter Magyar, seul opposant au Premier ministre Viktor Orban, se dit victime d’une opération clandestine visant à le discréditer.
Dans le troisième et dernier enregistrement transmis aux médias le 14 novembre, Péter Magyar, le nouveau rival de Viktor Orban, est probablement à l’arrière d’un taxi avec sa petite amie qui tente de lui faire dire des choses. Ses candidats aux élections européennes ? » Il n’y en a aucun que j’aime. Ils n’ont aucun talent, aucun d’entre eux ne sait parler. » Et de dénigrer un à un, dans un langage grossier, ceux qui deviendront le 9 juin les sept députés européens de son parti Tisza, affilié au Parti populaire européen.
Trois jours plus tôt, dans un premier enregistrement, on l’entendait dire du mal de ses propres partisans. » Ils puent « , a-t-il dit à propos des milliers de personnes rassemblées sur la Place des Héros à Budapest, dans la canicule du mois de juin, pour écouter ce messie qui promet de les débarrasser du premier ministre…