En Guadeloupe, les eaux de baignade continuent de se dégrader
En Guadeloupe, les résultats des contrôles sanitaires réalisés par l’Agence Régionale de Santé sur les zones de baignade « montrent une dégradation par rapport aux saisons 2021 et 2022 »selon le rapport annuel sur les mesures pour l’année 2023 rendu public mardi.
« En référence aux résultats des quatre dernières années, 63 % des natation classés en excellente qualité, soit 4% de moins qu’en 2021 ; 16% sont de bonne qualité, 4% de qualité suffisante, 13% de qualité insuffisante (dont 7% sont interdits), soit 5% de plus qu’en 2021″résume le document, qui explique que les délais d’examen des sites de baignade évoluent en fonction du risque de pollution auquel ils sont exposés.
14 stations d’épuration dysfonctionnelles
Chaque année, l’ARS prélève des échantillons d’eau dans les zones de baignade dites « déclarées » avec un « maximum de 30 jours entre deux contrôles »il explique son rapport annuel, et fait analyser les échantillons par l’Institut Pasteur. « Deux paramètres bactériologiques, indicateurs de la qualité de l’eau, sont recherchés : les streptocoques fécaux et Escherichia coli »l’organisation plus de détails.
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Selon le dernier bilan connu sur la situation de l’eau et de l’assainissement en Guadeloupe, 14 des 18 stations d’épuration de l’archipel étaient dysfonctionnelles, de même que les quelque 300 installations d’assainissement non collectif estimées, « très mal connu, mal réglementé, mal entretenu ou exploité et le plus souvent dysfonctionnel ».
En 2021, lors des auditions de la commission d’enquête parlementaire sur la situation de l’eau en Guadeloupe, les représentants de l’ARS ont déclaré : « Si cette évolution se poursuit, dans dix ans, il n’y aura plus aucune zone de baignade conforme en Guadeloupe. »