En Géorgie, le président du Parlement signe la loi sur « l’influence étrangère » qui entre en vigueur
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En Géorgie, le président du Parlement signe la loi sur « l’influence étrangère » qui entre en vigueur

En Géorgie, le président du Parlement signe la loi sur « l’influence étrangère » qui entre en vigueur

Ce texte, vivement contesté par de nombreux manifestants, s’inspire d’une mesure répressive russe. Il impose de lourdes contraintes administratives aux ONG et aux médias qui reçoivent au moins 20 % de leurs financements de l’étranger.

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C’est un texte qui a fait descendre des milliers de manifestants dans la rue. Le Président du Parlement géorgien, Shalva Papuashvili, a annoncé, lundi 3 juin, avoir signé la loi sur«influence étrangère» ce qui a déclenché d’immenses manifestations. « Aujourd’hui, j’ai signé la loi sur la transparence de l’influence étrangère, dont l’objectif principal est de renforcer la force des systèmes sociaux, économiques et politiques géorgiens. » dit Shalva Papuachvili. Cela permet au texte d’entrer en vigueur.

La loi, inspirée d’une mesure répressive russe, impose de lourdes contraintes administratives aux ONG et aux médias recevant au moins 20 % de leurs financements de l’étranger. Malgré le veto du président pro-européenne Salomé Zourabichvili, le texte a été définitivement adoptée le 28 mai par le Parlement, avant lequel les actions de protestation se sont poursuivies pendant près de deux mois. L’Union européenne et les États-Unis ont dénoncé ce texte et prévenu Tbilissi qu’il l’éloignerait de son objectif officiellement affiché d’adhésion à l’Union européenne.

Plusieurs médias et ONG ont également annoncé leur intention de contester davantage le texte devant la Cour constitutionnelle géorgienne, même si cette dernière est également contrôlée par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, et la Cour européenne des droits de l’homme. Certains ont annoncé qu’ils ne respecteraient pas les contraintes du texte. Le Rêve géorgien, tout en affirmant qu’il adhère à l’objectif d’adhésion à l’UE et souhaite simplement une plus grande « transparence » de financement des médias et des ONG, a multiplié depuis la guerre en Ukraine les décisions rapprochant la Géorgie de Moscou.

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