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En football, même s’ils sont en difficulté, les Bleus de Thierry Henry se dirigent vers les quarts de finale après leur victoire contre la Guinée

Au centre, Michael Olise, lors du match entre la France et la Guinée, dans le cadre des Jeux de Paris 2024, au stade Allianz Riviera de Nice, le 27 juillet 2024.

Bronzé de vacances et grand sourire aux lèvres, Didier Deschamps tombe dans les bras de Thierry Henry. Dans les couloirs de l’Allianz Riviera de Nice, les deux champions du monde 98 savourent leurs retrouvailles et la victoire de l’équipe de France olympique, samedi 27 juillet, face à la Guinée (1-0). Il y a de la joie et du soulagement entre les sélectionneurs après une victoire étriquée. Loin de la pluie parisienne et du cœur des Jeux, les Bleus ont eu fort à faire, au sens propre comme au sens figuré.

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Avec six points dans leur groupe, les joueurs de Thierry Henry ont un ticket pour les quarts de finale à décrocher. Presque une formalité. Mardi, ils peuvent se permettre un nul à Marseille contre la Nouvelle-Zélande, voire une défaite par moins de trois buts d’écart. Le coach olympique n’était cependant pas d’humeur à effectuer un triple salto arrière pour célébrer cette victoire et marquer le début des épreuves de gymnastique. « Je suis content du résultat, mais pas satisfaitil admet. Quand tu as des occasions contre une équipe regroupée en bloc bas et que tu les rates, tu t’exposes alors contre une équipe qui commence à prendre confiance. Est-ce que c’est grave ? Non. Je pense juste aux autres matches. »

Henry voit sa bouteille à moitié vide, celle des occasions manquées en début de match dont trois pour le malheureux et maladroit Jean-Philippe Mateta. Mais que pouvait dire son homologue guinéen, Kaba Diawara, vieille connaissance des terrains de Ligue 1 ? A deux reprises, l’ancien bordelais, marseillais et niçois s’est levé de son banc. A deux reprises, il a été victime des montagnes russes émotionnelles de l’arbitrage vidéo sur des buts refusés pour hors-jeu en fin de première période, à Naby Keita puis à Abdoulaye Touré.

Quelques ajustements

Pendant la pause, le consultant de France Télévisions Loïc Rémy a expliqué en anglais à un bénévole comment la vidéo avait changé la façon dont ce type d’action était jugé. « C’est typiquement le genre de but qui était presque toujours validé quand l’attaquant était sur la même ligne que le défenseur avec l’œil »observe l’ancien attaquant international.

Comme face aux Etats-Unis (3-0), Guillaume Restes a encore réussi un match sans encaisser de but. Depuis le début du tournoi, une étoile olympique semble briller au-dessus de la tête du gardien toulousain. Quand ce ne sont pas les poteaux qui écoeurent ses adversaires comme mercredi, Restes est sauvé par la technique. « Je ne sais pas si la vidéo m’a sauvé, ce sont juste les règlesqualifie le jeune portier. D’un autre côté, Caste m’a sauvé un but, je voyais déjà le ballon au fond des filets. » « Caste » est le défenseur Castello-Lukeba, qui a dévié de la tête un ballon d’Ilaix Moriba qui était destiné à finir au fond des filets avant la mi-temps. Si Philippe Katerine arrivait en Dionysos pour dévier un tir adverse devant Restes, on ne serait même plus surpris.

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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