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en finale contre le Leinster, une occasion de plus d’écrire l’histoire pour Toulouse

Les rugbymen toulousains sont en quête d’un sixième sacre continental, samedi à Londres.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Les joueurs du Stade toulousain après leur succès face aux Harlequins en demi-finale de Coupe des Champions, le 5 mai 2024. (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

La finale de la Coupe des Champions, qui oppose le Stade Toulouse au Leinster, entrera forcément dans l’histoire, samedi 25 mai à 15h45. (en direct sur France 2 et sur france.tv). D’une part, parce qu’il oppose les deux meilleures équipes du moment, mais aussi parce qu’il peut amener chacun des deux dans une nouvelle dimension.

Avec quatre titres à son actif, le Leinster peut égaler le record de cinq victoires continentales en s’imposant à Londres. Une marque désormais propriété de Toulouse, qui peut donc l’améliorer samedi. Un défi unique, qui pourrait bien ancrer les protagonistes de manière indélébile dans l’histoire de leur club.

Avant la demi-finale face aux Harlequins, Ugo Mola l’avait annoncé : si ses joueurs veulent devenir les idoles d’un club, il leur faudra gagner. « Pour l’instant, ce n’est pas mal, mais ils n’ont pas encore marqué l’histoire du club comme certaines générations. » prévint le technicien. Des propos corroborés par Antoine Dupont : « Le potentiel ne se vérifie que lorsque vous soulevez un trophée. »

Avec une cinquième finale en cinq ans (deux en Champions Cup, trois en Top 14), les hommes d’Ugo Mola s’imposent comme l’une des meilleures équipes de leur génération. Mais dans un club qui compte 22 titres de champion de France et cinq titres de Coupe d’Europe, les exemples de ce genre sont légion. Certains comme Yannick Jauzion, William Servat ou Cédric Heymans, pour ne citer qu’eux (huit au total), comptent même trois stars européennes à leur actif.

« Cette génération est exceptionnelle, tant par le talent que par l’état d’esprit. »

Vincent Clerc, triple champion d’Europe avec Toulouse et consultant rugby pour France Télévisions

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Sans même atteindre à lui seul les trois stars européennes, ce groupe pourrait se forger une légende et faire entrer certains de ses joueurs dans la cour des grands toulousains. Il y a 24 survivants de l’équipe 2021. Même si tous n’ont pas joué la finale contre La Rochelle, et qu’ils ne joueront pas tous la finale contre le Leinster, c’est tout un collectif qui a appris à grandir ensemble.

Par ses victoires, mais aussi par ses défaites, puisque bien qu’il dispose d’un titre en 2021, le Stade toulousain a échoué quatre fois en demi-finale européenne lors des cinq dernières saisons, dont trois contre les Irlandais du Leinster. En laissant tomber sa bête noire samedi, cette génération ajouterait une nouvelle touche à sa légende, déjà bien installée selon Vincent Clerc : « Elle a déjà marqué l’histoire du club, elle a marqué l’histoire, sans aucun doute. »

Interrogé par l’AFP sur l’empreinte laissée par ce groupe au sein du club, Romain Ntamack n’a pas caché qu’il restait encore un peu de chemin à parcourir avant d’être à égalité avec les plus grands. « Nous commençons à avoir un impact petit à petit. Cette génération veut tout gagner, tout le temps. »

Identifié comme l’homme du renouveau toulousain, initié depuis son rachat en 2015, Ugo Mola a aussi un nouveau chapitre à ajouter à son passage sur le banc, après avoir porté la tunique des Rouge et Noir. Passé proche de la relégation en 2017, pour sa deuxième saison à la tête de l’équipe, il a su relever la tête pour accumuler les succès. Il est depuis devenu l’un des deux seuls entraîneurs de l’histoire à avoir remporté la compétition européenne en tant que joueur et en tant qu’entraîneur avec un certain Leo Cullen, son homologue irlandais samedi.

Avec lui, comme les joueurs, c’est un staff d’habitués qui l’entoure. Renforcé par l’arrivée de Jérôme Kaino, double champion du monde avec la Nouvelle-Zélande et titulaire en 2021 dans les rangs toulousains, il est composé de quatre membres déjà présents il y a trois ans. Pour eux aussi, c’est une belle opportunité de faire partie des plus belles pages de l’histoire de leur club.

Dans les colonnes de Midi olympiqueL’arrière international Thomas Ramos n’a pas caché cette envie de rester dans les mémoires. « Notre équipe aime relever des défis et écrire l’histoire, a-t-il déclaré. Nous voulons être dignes de l’histoire du Stade toulousain. » Des propos qui font écho à ceux de Vincent Clerc, qui évoque l’envie de « de redonner au Stade ce qu’il nous donne et d’aller un peu plus loin dans l’Histoire. » Face à une équipe qui a si souvent représenté le principal obstacle de cette génération, Toulouse serait bien inspiré pour s’imposer dimanche. Leur héritage en dépend certainement, avant peut-être de rêver à un nouveau doublé Coupe-championnat.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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