S’ils ont été aussi tardifs, c’est qu’il manquait un tampon, estime Philippe Oudot, toujours en colère contre le manque de soutien de l’Etat qui refusait à l’époque de reconnaître « l’urgence impérative ».
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« En étant optimiste, en 2026, les travaux devraient être complètement terminés »espère le maire de Fontan, Philippe Oudot mercredi 29 mai sur France Bleu Azur, trois ans et demi après le passage de la tempête Alex dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes).
La tempête Alex a causé d’importants dégâts lors de son passage en 2020 dans la vallée de la Roya. Depuis, les travaux de construction n’ont toujours pas démarré à Fontan. 40 logements sont encore aujourd’hui inoccupés dans le village. «Tous les accès routiers sont terminés. Mon gros problème était de traverser le village, c’était techniquement compliqué car il y avait des bâtiments privés et publics. Cela a pris trois ans et demi. »explique le maire de Fontan, qui a peine réussi à débloquer la situation.
«J’ai dû déclamer plusieurs foisdit l’élu. Nous savions ce qu’il fallait faire sur les bâtiments, nous savions ce que les entreprises devaient payer, nous connaissions les techniques nécessaires devant les bâtiments pour les protéger, nous avions tous les financements. ». Mais les services de l’Etat ont refusé « une dérogation d’urgence impérative, qui nous a empêché de démarrer les travauxrappelle le maire. Il y a eu un tampon qui n’est pas entré, une urgence impérieuse qui nous a été refusée à ce moment-là, c’est pour ça que j’ai crié. »
Jeudi dernier, le préfet des Alpes-Maritimes est venu à Fontan constater les dégâts, « pour discuter ensemble des travaux à réaliser. Il s’en est écarté donc aujourd’hui il a accepté l’urgence impérative, qui nous permet de commencer immédiatement les travaux, sans avoir à passer par un marché européen »annonce Philippe Oudot.
Les travaux d’urgence sur les bâtiments vont donc enfin pouvoir démarrer. « Dès demain (jeudi), j’ai rendez-vous avec le bureau d’études qui va travailler sur les bâtiments. Nous avons immédiatement commencé à lancer les dernières études que nous devions réaliser sur les bâtiments. Une partie des travaux sur la rive droite sera commencer en juin, ce qui nous permettra ensuite de pouvoir travailler sur la rive gauche où nous avons tous les bâtiments où les travaux sont importants »projette le maire.
Selon lui, « étant optimiste, en 2026, les travaux devraient être complètement terminés », dit-il soulagé parce que « Pour les gens relogés en urgence depuis trois ans et demi, c’était compliqué parce qu’à un moment ils ne nous croyaient plus, nous n’étions plus crédibles. »
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