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En Espagne, l’extrême droite se retire des gouvernements des cinq régions où elle siégeait avec le PP

Cinq régions espagnoles étaient jusqu’à présent gouvernées par une coalition de droite-extrême droite, en raison d’accords conclus au lendemain des élections régionales du 28 mai 2023, marquées par une déroute de la gauche.

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Des divisions autour des « politiques d’ouverture des frontières »

Mais ces dernières semaines, le débat sur la répartition des mineurs étrangers non accompagnés dans les différentes régions du pays a déclenché une querelle entre le PP et Vox.

Les deux partis sont en désaccord sur le transfert de 347 migrants mineurs arrivés aux îles Canaries ou à Ceuta, qui doivent être répartis entre les différentes régions. Le PP a accepté cette répartition, qui prévoit que 110 d’entre eux seront transférés dans les cinq régions qui étaient auparavant co-gouvernées par le PP et Vox.

« Il est impossible de parvenir à un accord avec ceux qui ne le veulent pas, avec ceux qui prétendent nous imposer des politiques de frontières ouvertes. Personne n’a voté pour Vox, et j’ose dire que personne n’a voté pour le Parti Populaire pour continuer l’invasion de l’immigration illégale et des mineurs étrangers non accompagnés », a expliqué Santiago Abascal.

En avril 2019 : Vox, la nouveauté électorale espagnole incertaine et périlleuse

En plus des cinq régions sur 17 où le PP et Vox avaient scellé une alliance gouvernementale, ces deux partis ont conclu des accords dans une dizaine de villes importantes d’Espagne. Ces pactes ont suscité de nombreuses critiques, notamment à gauche.

Eleon Lass

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