En Espagne, la droite réclame le départ de Pedro Sanchez suite à des soupçons de corruption au sein de son gouvernement
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En Espagne, la droite réclame le départ de Pedro Sanchez suite à des soupçons de corruption au sein de son gouvernement

En Espagne, la droite réclame le départ de Pedro Sanchez suite à des soupçons de corruption au sein de son gouvernement

L’opposition de droite espagnole a exigé dimanche la démission du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez et a annoncé le dépôt d’une plainte contre son parti pour soupçons de corruption, après la diffusion de nouvelles informations concernant celui qui était l’homme de confiance du chef du gouvernement.

« Nous demandons à Pedro Sanchez de démissionner, il ne peut pas rester une minute de plus à la tête du gouvernement espagnola déclaré le secrétaire général du Parti populaire (PP, conservateur), Cuca Gamarra, lors d’une conférence de presse. Des détails qui sont révélés » dessiner « une corruption systématique à la tête de laquelle se trouve Pedro Sanchez. Demain (lundi), le Parti populaire portera plainte (…) contre le Parti socialiste pour soupçons de financement illégal, corruption et trafic d’influence, afin qu’une enquête approfondie sur ce scandale puisse être menée. sans précédent. »

Scandale de corruption concernant l’achat de masques de protection

Ces déclarations font suite à la publication par la presse espagnole, au cours de la semaine, d’un rapport de la Garde civile qui place l’ancien confident et ex-ministre de Pedro Sanchez Sánchez, José Luis Abalos, au centre d’un scandale de corruption concernant l’achat de masques de protection pendant la pandémie.

Celui qui a été ministre des Transports entre 2018 et 2021 et a fait partie des années proches de Pedro Sanchez Sánchez a été exclu du Parti socialiste en février, lorsque le scandale a éclaté. À cette époque, un proche de José Luis Abalos avait été arrêté et accusé d’avoir reçu des pots-de-vin sous forme de contrats pour des masques. José Luis Abalos, qui siège toujours comme député mais comme indépendant, n’a pas encore été inculpé.

« Le PP réagit encore une fois de manière excessive »a répondu dimanche Esther Peña, porte-parole socialiste, qui a rappelé que « le Parti Socialiste a agi en suspendant M. José Luis Ábalos ». « Quand le PP agira avec une telle force, il pourra donner des leçons »a-t-elle ajouté, faisant référence à des affaires de corruption passées impliquant les conservateurs.

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