A 13h02 ce dimanche, les 40 marins s’élancent des Sables d’Olonne pour un tour du monde.
Les Sables d’Olonne
La délivrance est venue d’un coup de canon à 13h02 précises. Les 40 marins du Vendée Globe 2024-2025, qui attendaient depuis le milieu de la matinée devant les Sables d’Olonne après une sortie triomphale du port par le canal, ont finalement laissé repartir leurs chevaux malgré un vent très poussif de seulement quatre nœuds. De mauvaises conditions qui ont poussé les organisateurs à envisager de reporter le départ, finalement confirmé à midi. « Ce sera un petit soulagement de ne pas se faire écraser en mer ce soir», se réjouissait Samantha Davies (Initiatives Cœur) au petit matin, soulagée d’éviter d’emblée une crise de tabac.
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Le spectacle n’était donc pas vraiment au rendez-vous pour les marins prêts à avaler un programme indigeste : 45 000 km (24 300 milles) bien sûr laissant le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin et le mythique cap Horn à bâbord, trois bouées naturelles avant d’entamer une longue remontée de l’Atlantique vers la cité vendéenne. Le tout en solo sur leur monocoque, sans assistance et sans escale, évidemment.
Moins de 70 jours pour le gagnant ?
Les favoris pour succéder à Yannick Bestaven (Maître CoQ), présent pour défendre sa couronne, mettront peut-être moins de soixante-dix jours pour boucler le mythique tour du monde à la barre des Imoca, monocoques de 18 mètres à foils, de toute dernière génération. Si les conditions sont favorables, le record d’Armel Le Cléac’h datant de l’édition 2016-2017 est dans ses dernières semaines (74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes).
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Ils sont une dizaine de marins à figurer parmi les favoris susceptibles de remporter la victoire lors d’une dixième édition record. Jamais autant de concurrents n’avaient pris le départ de la course (33 il y a quatre ans) depuis 1989. Parmi eux, on retrouve six femmes, un record égalé, mais aussi quinze rookies qui ont découvert entre 8h et 10h dimanche matin la magie de l’ascension de la chaîne dans une ambiance euphorique. Un adieu triomphal aux terriens après un passage sur le ponton riche en émotions où ils ont dû laisser derrière eux leurs proches.
Alors que l’événement avait débuté en plein confinement il y a quatre ans, la foule a joyeusement repris ses habitudes aux Sables d’Olonne. Les organisateurs attendaient entre 300 000 et 400 000 spectateurs le long des quais et sur le littoral. Un immense succès populaire qui s’est également confirmé sur l’eau avec la présence d’environ 1000 bateaux pour accompagner les marins au large.
