Deux représentants d’entreprises taïwanaises ont été interrogés à Taïwan dans le cadre de l’enquête sur l’origine des bombes électroniques du Hezbollah au Liban, a confirmé vendredi le parquet, sans révéler leurs noms. « Nous avons demandé au Bureau d’enquête de poursuivre l’interrogatoire comme témoins de deux personnes liées à des entreprises taïwanaises hier (jeudi, ndlr) », a indiqué le parquet du district de Shilin à Taipei.
Le New York Times a affirmé que les bips qui ont explosé mardi, tuant des responsables du Hezbollah, avaient été fabriqués par la société taïwanaise Gold Apollo et piégés par Israël. Mais Gold Apollo a démenti ces informations, pointant du doigt son partenaire hongrois BAC, qui est autorisé à utiliser sa marque.
« Ce ne sont pas nos produits (…) du début à la fin », a déclaré mercredi à la presse à Taipei son directeur, Hsu Ching-kuang. Le gouvernement hongrois a pour sa part assuré que BAC était « un intermédiaire commercial, sans aucun site de production ou d’exploitation en Hongrie ».