« Je voulais faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie » : Thomas Jolly répond aux critiques
Exécution de Marie-Antoinette, parodie de la Cène… Le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, Thomas Jolly, et Daphné Bürki, en charge des costumes, ont répondu aux critiques sur BFMTV ce dimanche.
A propos de Marie-Antoinette, Thomas Jolly a dit qu’il avait « Je voulais être très théâtral (…) » et pousse « la ligne pour dire que nous sommes dans une représentation artistique et certainement pas dans une glorification de cet instrument de mort qu’est la guillotine ». « On a suivi le cours du fleuve et de l’Histoire. Et on passe devant la Conciergerie et donc on s’est dit qu’on allait évoquer la Révolution française. Marie-Antoinette fait partie de la pop culture. C’est intéressant de la raconter comme ça. »a ajouté Daphné Bürki.
Concernant le tableau assimilé à la Cène, Thomas Jolly a également rejeté les critiques, arguant qu’il s’agissait d’une scène dionysiaque. « L’idée était d’avoir une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe. On ne trouve jamais chez moi ni dans mon travail une quelconque volonté de se moquer ou de dénigrer qui que ce soit. Je voulais avoir une cérémonie qui répare, qui réconcilie (…) En revanche, si notre travail est utilisé pour générer à nouveau de la haine et de la division… alors ce serait vraiment dommage. »