« Le macronisme est long, très long, surtout à la fin » : l’éditorial de Vincent Trémolet de Villers
Cinquante jours de consultations, d’oscillations, de tergiversations pour aboutir à des hypothèses déjà évoquées dans la semaine du 7 juillet (Cazeneuve, Bertrand, Migaud, Larcher…) ou pour faire émerger un parfait inconnu, Thierry Beaudet, dont le talent propre est de présider une institution depuis longtemps reconnue comme n’étant d’aucune utilité publique.
Marcel Aymé aurait fait une histoire courte de ce chef d’une gigantesque organisation du vide où les rapports s’écrivent au kilomètre en sachant que personne ne les lira jamais. Inutile, Thierry Beaudet ne devrait heureusement pas franchir le mur du Cese pour rejoindre Matignon. Maigre consolation, puisque, deux mois après le second tour des législatives, nous subissons interminablement le spectacle effroyable d’un pouvoir rétréci, déboussolé, qui se rêve encore en Machiavel.
A lire aussi« Pour Emmanuel Macron, gouverner signifie-t-il surseoir ? »