Le nouveau président de l’Assemblée nationale sera élu ce jeudi 18 juillet. Comment les députés choisissent-ils leur président, 4e personne de l’Etat ?
A la veille des votes à l’Assemblée nationale pour sa présidence (mais pas seulement), qui sont les candidats déclarés au perchoir ? Pour l’heure, la présidente sortante Yaël Braun-Pivet (camp présidentiel) a officialisé sa candidature, tout comme le centriste Charles de Courson (Liot) et la députée LR Annie Genevard. Puisqu’il s’agit d’une candidature unique du PFN, il faudra encore patienter. Un nom pourrait être dévoilé dans les prochaines heures, selon plusieurs personnalités de gauche, comme Benoit Payan ou Sandrine Rousseau.
Regardez l’épisode complet de Sandrine Rousseau ce matin sur LCI.
Sandrine Rousseau invitée de LCISource : Infos TF1
Evoquant la démission du gouvernement pour que 17 ministres puissent siéger à l’Assemblée lors du vote prévu demain, Marine Le Pen a dénoncé sur BFM « une violation de l’esprit de la Constitution ». Pour la députée RN, « nous sommes au milieu d’un bourbier ». Voici, pour rappel, ce que le gouvernement pourra faire durant cette période de transition.
Sur France Info, Aurélien Pradié revient sur la période de transition qui s’ouvre après la démission du gouvernement. Et prend comme exemple le Conseil national de la Résistance. « Il faudra, comme dans l’après-guerre, que des hommes et des femmes différents se mettent autour de la table et reconstruisent le pays pendant quelques années. Cela ne veut pas dire que nous devenons les mêmes. Mais il faut désormais un gouvernement capable de reconstruire le pays, avec ses différences. »
Sandrine Rousseau dément être candidate à ce siège. « Il y aura une candidature unique du Nouveau Front populaire », ajoute l’élue, laissant entendre que le nom est déjà décidé par la gauche. Il devrait être dévoilé prochainement.
Comme Marine Tondelier quelques minutes avant elle sur France 2, Sandrine Rousseau veut « s’excuser » sur LCI auprès des téléspectateurs « pour le spectacle que nous donnons aujourd’hui ». « Je veux leur dire que je pense beaucoup à eux, je pense aussi qu’il faut sortir des conclaves », poursuit la députée écologiste. « Clairement, cela ne permet pas de trouver une solution. Il faut faire confiance aux députés élus sous l’étiquette NFP et il faut voter. S’il n’y a pas de consensus possible, il y a une autre façon de le faire : c’est le vote et maintenant, c’est à l’Assemblée que ça doit se passer. » Une position qui va à contre-courant de celle exprimée par Benoit Payan, maire PS de Marseille.
« Le front républicain ne peut pas durer longtemps (…) Il faudra être capable de proposer autre chose (…) J’appelle tous les Républicains à ne pas voter pour eux (pour la présidence de l’Assemblée nationale) », Benoît Payan, maire (DVG) de Marseille pic.twitter.com/ouqmDPQONy — TF1Info (@TF1Info) July 17, 2024
« Nous vivons une crise majeure dans le pays et de quoi parlons-nous ? Est-ce que nous parviendrons à trouver un accord ? Je trouve cela déplorable, et il y a de quoi l’être », déplore Benoît Payan. Selon l’édile PS, le vote des députés pour le président de l’Assemblée « a du sens », mais pas forcément pour un candidat à Matignon.
« Première étape : jeudi à l’Assemblée nationale, la présidence », anticipe Benoît Payan, invité de la matinale de TF1, appelant « toutes les composantes de la gauche à se mettre autour de la table. On y est presque. Ce matin, cet après-midi, vous aurez le nom. Ce n’est pas compliqué, il faut déposer votre candidature demain à 15 heures ». Pour le maire de Marseille, une candidature commune au perchoir est surtout un moyen pour le PFN d’avancer dans les négociations pour un prétendant à Matignon.
« Le principe de candidature unique est posé, la candidature unique est instaurée », souligne Marine Tondelier en référence au poste de président de l’Assemblée nationale, dont le vote a lieu demain dans l’hémicycle. Côté Vert, le nom de Cyrielle Chatelain, réélue à la tête du groupe parlementaire, est évoqué. Mais le communiste André Chassaigne pourrait être le grand favori.
« Je ne vais pas tourner autour du pot. Je suis en colère, je suis écœurée, j’en ai marre et je suis désolée du spectacle que l’on donne aux Françaises et aux Français », a confié Marine Tondelier sur le plateau de France 2, alors que les discussions étaient bloquées au sein du Nouveau Front populaire. La secrétaire générale des écologistes a affirmé que son parti et celui des communistes n’empêchaient aucune des négociations. Sous-entendu : contrairement aux socialistes et aux Insoumis.
« J’ai honte de ce qu’on a fait de ces deux femmes qui auraient fait de grandes Premiers ministres, chacune dans un registre différent », lance Marine Tondelier, en référence à Huguette Bello et Laurence Tubiana, toutes deux pressenties pour Matignon et recalées par le NFP.
🔴 𝐀̀ 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 🗣️ L’invité de 𝐄𝐧 𝐓𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐡𝐢𝐬𝐞 avec 𝐌𝐚 𝐫𝐢𝐞 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 ( @mchantrait ) est 𝐁𝐞𝐧𝐨𝐢̂𝐭 𝐏𝐚𝐲𝐚𝐧 ( @BenoitPayan ), maire (DVG) depuis Marseille ⏰ Interview #EnTouteFranchise : dès 7h40 dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/naKVyHbL7l — TF1Info (@TF1Info) July 17, 2024
Bonjour et bienvenue à tous en ce mercredi matin, pour suivre cette émission en direct consacrée à la période qui suit les élections législatives anticipées et à la situation politique en France. Au programme du jour, nous suivrons particulièrement les négociations au sein du NFP qui sont au point mort, après le départ de LFI. Mais aussi les éventuelles déclarations des membres du gouvernement, désormais affectés aux « affaires courantes » après la démission hier de Gabriel Attal.
Le gouvernement Attal a officiellement démissionné, mais reste maître des affaires courantes, sans doute pour au moins « quelques semaines ». La gauche, elle, reste divisée sur sa candidate à Matignon, la spécialiste du climat Laurence Tubiana étant jugée trop « Macron-compatible » par les Insoumis.
Emmanuel Macron a « accepté » Mardi en fin de journée la démission de Gabriel Attal et de tous les ministres, qui assurent désormais « la gestion des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement »a annoncé l’Élysée dans un communiqué.
A la mi-journée, le chef de l’Etat leur avait laissé entendre en Conseil des ministres que cette situation pourrait « durer un certain temps », « quelques semaines »probablement jusqu’à la fin des Jeux olympiques (26 juillet – 11 août) au moins, selon les participants. Après seulement six mois à son poste, Gabriel Attal a promis de veiller à ce que « jusqu’à la dernière minute » là « continuité de l’État »notamment dans la perspective des Jeux Olympiques.
Cette démission permet aux ministres élus députés de siéger dans l’hémicycle pour participer jeudi à l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale, puis vendredi et samedi à l’attribution des postes stratégiques au Palais Bourbon.
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