Michel Barnier a reçu Didier Migaud et Bruno Retailleau pour « trouver des lignes communes »
Michel Barnier a reçu ce jeudi à Matignon les ministres Didier Migaud (Justice) et Bruno Retailleau (Intérieur) « afin de trouver des lignes communes », a appris BFMTV, confirmant une information de L’Express, alors que les deux hommes ont entamé un bras de fer médiatique depuis le début de la semaine.
« Instrumentalisation » : Rousseau explique son refus de voter l’abrogation de la réforme des retraites proposée par le RN
Sandrine Rousseau fait savoir depuis plusieurs jours qu’elle ne votera pas le projet de loi visant à abroger la réforme des retraites que l’extrême droite présentera le 31 octobre prochain lors de sa législature. La députée écologiste s’est justifiée sur France Inter :
« Le RN avait quinze positions différentes sur les retraites. C’est juste une instrumentalisation pour être à nouveau au cœur du jeu. »
L’élu de Paris revient sur les options étudiées par la gauche pour contrer le parti à la flamme, parlant d’une abrogation via le projet de loi de financement de la sécurité sociale et la niche parlementaire des Insoumis. Celle-ci viendra toutefois après celle du RN, le 28 novembre.
Abrogation de la réforme des retraites : Ménagé appelle la gauche à « sortir des calculs politiciens »
Avant de présenter sa proposition d’abrogation de la réforme des retraites le 31 octobre, le RN s’adresse à la gauche en jouant la carte de la responsabilité envers les Français contre les « calculs politiciens ». Exemple avec Thomas Ménagé, député du parti à la flamme, invité de France 2.
Evoquant « ces Français (…) qui devront travailler plus longtemps », l’élu d’extrême droite cible ensuite les parlementaires du Nouveau Front populaire : « S’ils sont vraiment de gauche, comme ils disent, et qu’ils pensent aux travailleurs, ils n’ont d’autre choix que d’aller voter. »
Pour Eric Ciotti, le gouvernement « n’est pas de droite »
Contre toute évidence, Éric Ciotti assure sur BFMTV-RMC que le gouvernement « n’est pas de droite ». Tant pis s’il compte plusieurs ministres LR et pas des moindres – Bruno Retailleau n’est pas connu pour être le partisan d’une droite modérée – ainsi que d’anciens membres de LR passés sous pavillon macroniste.
« C’est un alibi », jure celui qui a noué une alliance avec l’extrême droite aux législatives. Au sein du gouvernement, les membres de son parti, dont il quittera la présidence début octobre, « sont des otages », juge-t-il.
« Ce gouvernement est macroniste. Il est fait, voulu, manipulé par M. Macron du début à la fin », poursuit le député des Alpes-Maritimes, estimant que ses anciens amis sont tombés dans un « piège ».
Eric Ciotti assure ne pas avoir « de regrets » d’avoir vu les LR entrer au gouvernement
Ce n’est un secret pour personne, Éric Ciotti rêve du ministère de l’Intérieur. Le député des Alpes-Maritimes y pensait sûrement lorsqu’il a fait alliance avec l’extrême droite aux législatives. Problème pour lui : ce sont ses anciens amis de LR qui ont pris les rênes des ministères et même de Matignon.
Eric Ciotti frustré ? « Le but d’être ministre, c’est de flatter un ego ou de redresser le pays ? », répond sur BFMTV-RMC celui qui dirige désormais un groupe de 16 députés à l’Assemblée et va quitter la présidence de LR.
Il demande à nouveau :
« Est-ce qu’on peut remettre de l’ordre dans les rues et dans les comptes demain avec ce gouvernement ? Je ne crois pas, donc je n’ai aucun regret. »
Et d’insister : « Je ne donne aucun avenir à ce gouvernement. »
Le voyage d’Anne Genetet est annulé
Déplacement annulé pour Anne Genetet qui devait visiter une école de Seine-et-Marne ce jeudi. La ministre de l’Education nationale tiendra finalement « une réunion sur la sécurisation des écoles », indique son cabinet.
La cause : le collège Stéphane Mallarmé, situé dans le 13e arrondissement de Marseille, qui reste fermé pour le troisième jour consécutif ce jeudi, après la découverte d’impacts de plomb sur le bâtiment scolaire mardi.
Anne Genetet rencontrera « le directeur du collège, des représentants des enseignants et des parents d’élèves ».
Abrogation de la réforme des retraites : LFI n’a «pas encore» pris de décision sur le texte du RN
LFI piétine face à la proposition d’abrogation de la réforme des retraites que l’extrême droite compte présenter lors de sa législature du 31 octobre. Manuel Bompard a indiqué sur RTL que son mouvement n’avait « pas encore pris » de décision.
Le sujet suscite des tensions à gauche. Favorable à cette abrogation, elle ne veut pas donner le point à l’extrême droite. Si le PS a déjà fait part de son refus de voter le texte, les autres groupes n’ont pas encore défini de position.
Manuel Bompard préfère envisager d’autres pistes. Il rappelle que LFI a déposé une proposition de loi au début de la nouvelle législature, en juillet. L’insurgé promet qu’elle sera mise à l’ordre du jour de l’Assemblée lors de la niche parlementaire de LFI.
Problème : celle-ci intervient le 28 novembre, un mois après celle de l’extrême droite. Manuel Bompard évoque un autre scénario, celui d’un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale. « Ce sera avant le créneau du Rassemblement national », souligne-t-il.
Manuel Bompard dénonce un « gouvernement qui obéit à la lettre aux injonctions de Marine Le Pen »
Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, s’en prend au gouvernement, « qui obéit à la lettre aux injonctions de Marine Le Pen », selon lui, « alors qu’au second tour des législatives, les Français se sont largement mobilisés pour empêcher l’extrême droite de prendre le pouvoir ».
« C’est une honte ! », dénonce le député des Bouches-du-Rhône sur RTL.
Eric Ciotti invité de BFMTV-RMC
Éric Ciotti est l’invité de « Face-à-face » présenté par Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC à 8h30 ce jeudi 26 septembre.
Il a récemment annoncé son intention de quitter la présidence du parti Républicain, dont les membres cherchaient à l’exclure après son alliance avec l’extrême droite lors des législatives, ce qui l’a conduit à former un groupe de 16 députés à l’Assemblée.
Une partie du parti de Macron en colère après l’appel de Michel Barnier à Marine Le Pen
Une scène qui a à elle seule catalysé tous les doutes qui traversent le parti de Macron à propos la stratégie choisie par Michel Barnier. Le Premier ministre a a recadré ce mardi 24 septembre son nouveau ministre de l’EconomieAntoine Armand, qui avait exclu le Rassemblement national de « l’arc républicain ». Le locataire de Matignon a même Séparé d’un appel téléphonique à Marine Le Pen pour arrondir les angles. De quoi susciter la colère d’une partie du camp présidentiel.
« Nous devenons des hommes politiques sans valeurs et sans morale », s’exaspère sur BFMTV.com l’ancien député Renaissance Patrick Vignal, qui s’est retiré au second tour des législatives pour éviter une victoire du parti Flamme.
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SONDAGE BFMTV. 6 Français sur 10 mécontents de la composition du gouvernement Barnier
Les Français n’ont pas souri à l’annonce de leur nouveau gouvernement. Pour six Français sur dix, la nouvelle équipe gouvernementale Le candidat désigné samedi par le Premier ministre Michel Barnier est source de mécontentement. C’est le principal enseignement d’un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 25 septembre.
Si globalement 59% des Français se disent « mécontents » de la composition du gouvernement, le ressentiment grandit au sein de certaines sensibilités politiques. 78% des électeurs du Nouveau Front populaire expriment leur désenchantement à l’égard du nouvel exécutif. Les électeurs du Rassemblement national sont également amers, à 64%.
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Macron rencontre Trudeau au Canada où l’ambiance est également électrique
Même ascension, mêmes déboires: Emmanuel Macron a rencontré mercredi à Ottawa le Premier ministre canadien Justin Trudeau, après avoir survécu de justesse à une motion de censure, de quoi plonger le locataire de l’Élysée dans une atmosphère aussi électrique qu’à domicile.
Le président français, arrivé de New York où il venait de s’exprimer à la tribune de l’ONU, a été reçu par son hôte dans sa résidence de Rideau Cottage à Ottawa, la capitale canadienne, pour un dîner en tête-à-tête.
Justin Trudeau, abandonné par son principal allié de gauche, est extrêmement affaibli, impopulaire et reste à la merci d’autres motions de censure, tout comme son homologue français Michel Barnier à Matignon.
Dans cette atmosphère tendue, les deux dirigeants ont décidé de se concentrer sur le partenariat stratégique entre leurs deux pays, liés par une longue proximité culturelle et linguistique, ainsi que sur des thématiques clés, en premier lieu la Francophonie et l’intelligence artificielle.
La demande de destitution d’Emmanuel Macron examinée le 2 octobre par la commission des lois
La proposition de résolution visant à lancer une procédure de destitution contre le président de la République sera examinée mercredi 2 octobre par la commission des lois, a annoncé ce mercredi dans un communiqué le rapporteur du texte, le député vert Jérémie Iordanoff.
Le texte, signé par 81 députés dont 72 de La France Insoumise, a peu de chances d’être finalement adopté, les deux tiers des parlementaires, sénateurs compris, étant requis.
Vautrin, Dati, Durovray… Plusieurs ministres sur le terrain ce jeudi
La nouvelle ministre de l’Education nationale Anne Genetet visitera une école de Seine-et-Marne ce jeudi 26 septembre au matin, a appris BFMTV. Mais elle ne sera pas la seule membre du gouvernement de Michel Barnier sur le terrain : Rachida Dati sera à La Rochelle, Chaterine Vautrin à Strasbourg et François Durovray sur la ligne 14 du métro parisien.
Ils se retrouveront tous ce vendredi pour un séminaire gouvernemental autour du Premier ministre, avant la déclaration de politique générale la semaine prochaine à l’Assemblée nationale.
Barnier a réuni sa « base commune » pour préparer sa déclaration de politique générale
Bonjour à tous et toutes, et bonjour. Bienvenue dans cette émission en direct consacrée au suivi de l’actualité politique de ce jeudi 26 septembre.
Michel Barnier a réuni à Matignon les présidents des groupes parlementaires comptant des membres dans son gouvernement, pour préparer mardi 1er octobre sa déclaration de politique générale.
Moins d’une semaine après les avoir reçus lors de la formation de son gouvernement, le Premier ministre a de nouveau donné rendez-vous aux dirigeants des partis qui le soutiennent, parmi lesquels Gabriel Attal et Laurent Wauquiez.