EN DIRECT – Liban : le Hezbollah affirme avoir ciblé une base militaire au nord d’Haïfa en Israël
Le Hezbollah libanais a affirmé ce mercredi après-midi avoir ciblé une base militaire au nord d’Haïfa en Israël.
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Israël et le Hamas en guerre
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L’APPEL DE L’IRAN
Le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté mercredi les pays membres des BRICS à contribuer à « mettre fin à la guerre » à Gaza et au Liban.
« J’appelle tous les membres du groupe influent des BRICS à utiliser toutes leurs capacités collectives et individuelles pour mettre fin à la guerre à Gaza et au Liban », a déclaré M. Pezeshkian lors d’un discours en Russie, auquel a notamment assisté son homologue russe Vladimir Poutine.
Les BRICS AVERTISSENT ISRAËL
Les pays membres des Brics ont appelé mercredi Israël dans une déclaration commune à « cesser immédiatement » les attaques contre la force de l’ONU au Liban (FINUL) et à « préserver l’intégrité territoriale » de ce pays.
« Nous condamnons fermement les attaques contre le personnel de l’ONU et les menaces contre leur sécurité et appelons Israël à cesser immédiatement ces actions », a déclaré ce groupe de pays qui comprend la Chine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil.
UNE BASE ISRAÉLIENNE CIBLÉE
Le mouvement libanais Hezbollah a annoncé mercredi avoir tiré des roquettes contre une installation militaire au nord de Haïfa, en Israël, dont les forces poursuivent leurs frappes au Liban contre les bastions du groupe soutenu par l’Iran.
Une « salve de roquettes » tirée par des combattants du Hezbollah a visé « la base d’industries militaires de Zofolon, au nord de la ville de Haïfa », a indiqué le mouvement dans un communiqué.
L’APPEL DE BLINKEN
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a affirmé mercredi que « le moment est venu » de mettre fin à la guerre à Gaza et a appelé Israël à éviter « une nouvelle escalade » dans sa réponse attendue à l’attaque des missiles iraniens.
Le secrétaire d’État s’est exprimé avant de quitter Tel-Aviv pour Riyad, où il poursuit une tournée visant à contenir l’escalade militaire dans la région, un mois après que la guerre de Gaza s’est étendue au Liban avec une offensive militaire israélienne contre le Hezbollah libanais pro-iranien.
GRÈVE DE DRONE À TYR
L’agence de presse nationale libanaise Ani rapporte une frappe de drone dans une rue de Tyr, après un appel à l’évacuation lancé par l’armée israélienne pour les quartiers de cette grande ville du sud du Liban.
Les images de l’AFPTV montrent d’épais panaches de fumée grise s’élevant au-dessus des bâtiments de la ville côtière. « Un drone ennemi » a visé une rue de Tyr, a déclaré Ani. Après l’appel à l’évacuation de l’armée israélienne, de nombreuses familles ont commencé à quitter la ville.
L’ALERTE EN TIR
Les habitants de Tyr, grande ville du sud du Liban, fuient la métropole ce mercredi, après un appel de l’armée israélienne à évacuer certains quartiers en prévision d’une opération militaire contre le Hezbollah libanais, ont indiqué des responsables locaux.
La commune compte actuellement 14 500 habitants, dont environ 4 500 personnes déplacées des villages voisins, selon les statistiques du centre local de gestion de crise. « On peut dire que toute la ville de Tyr est en train d’être évacuée », a déclaré à l’AFP le responsable des médias du centre, Bilal Kachmar.
LA FRANCE SOUTIENT LE LIBAN
La France est aux côtés du Liban et « ne faillira pas », a assuré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot ce mercredi sur RTL, à la veille de la conférence internationale de soutien qui se tient à Paris.
« L’objectif est d’abord de réaffirmer la nécessité d’un cessez-le-feu, d’une résolution diplomatique et de la fin des hostilités, de mobiliser l’aide humanitaire du plus grand nombre de pays possible et de soutenir les institutions libanaises, en premier lieu les forces armées libanaises », a-t-il insisté.
Tsahal met en garde
L’armée israélienne appelle les habitants de certains quartiers de Tyr, au sud du Liban, à évacuer leurs maisons en prévision d’une opération militaire contre le Hezbollah.
« Vous devez immédiatement vous éloigner de la zone », a annoncé sur X le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans un message accompagné d’une carte d’une partie de la ville.
« Quiconque se trouve à proximité des membres du Hezbollah, de ses installations et de ses moyens de combat met sa vie en danger », a-t-il ajouté.
AU LIBAN
Les bombes israéliennes tombent sur l’aéroport de Beyrouth. Regardez notre reportage…
Beyrouth : des avions au milieu des bombesSource : Infos TF1
LE FUTUR CHEF DU HEZBOLLAH TUÉ
L’armée israélienne a confirmé mardi soir avoir « éliminé » Hachem Safieddine, le successeur attendu de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, lors d’une frappe sur Beyrouth début octobre, un nouveau coup dur pour le mouvement pro-iranien libanais.
Cette annonce intervient en marge d’une nouvelle visite en Israël du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a estimé que l’élimination du leader du Hamas Yahya Sinouar offrait une « opportunité importante » pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Au Liban, le Hezbollah a indiqué que le contact avec Hachem Safieddine avait été « perdu » depuis les frappes israéliennes près de Beyrouth le 4 octobre. L’armée israélienne avait alors affirmé croire l’avoir éliminé, mais sans confirmer formellement sa disparition.
Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, a assuré mardi 22 octobre que la mort du leader du Hamas, Yahya Sinouar, offrait un « occasion importante » pour mettre fin à la guerre à Gaza, au moment où Israël multiplie les frappes au Liban contre le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien.
En visite à Jérusalem, il a également exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à prendre «mesures supplémentaires« pour permettre à l’aide humanitaire, contrôlée par Israël, de »atteindre les civils d’un bout à l’autre » du territoire palestinien assiégé, selon le Département d’État.
Mardi soir, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste libanais, largement déserté par ses habitants, un mois après le début de la guerre au Liban, dont le bilan dépasse les 1 500 morts. selon un comptage AFP basé sur des données officielles.
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