La bataille verbale monte d’un cran en France, le président français Emmanuel Macron, dont le parti reste en difficulté dans les sondages, ayant mis en garde contre un risque de «guerre civile» si ses adversaires l’emportaient avant un premier débat télévisé mardi soir.
Les cibles désignées par le chef de l’État, le Rassemblement national et la Gauche radicale (LFI) constituent un « danger » pour la France, a affirmé le chef de l’Etat lundi lors d’un nouveau discours, dans le podcast « Génération Faites-le vous-même ».
L’extrême droite, en matière d’insécurité, « renvoie les gens à une religion ou à une origine », « diviser » Et « pousse à la guerre civile »a-t-il estimé, alors que LFI propose selon lui « une forme de communautarisme… un peu électoral »qui renvoie « des personnes exclusivement à leur appartenance religieuse ou communautaire »Et « c’est aussi la guerre civile derrière tout ça ».
Des propos forts qui incarnent la stratégie présidentielle consistant à se présenter comme un rempart contre « extrêmes »mais qui peinent à convaincre à cinq jours du premier tour des élections législatives anticipées.
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