Michel Barnier a utilisé l’article 49-3 pour le budget de la Sécurité sociale. « J’arrive au bout du dialogue », a déclaré Michel Barnier, devant l’Assemblée nationale, à propos du budget de la Sécurité sociale. Le Premier ministre a demandé des comptes à son gouvernement et s’expose donc à une motion de censure, « sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution ».
Deux motions de censure annoncées après 49-3. Successivement, le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont annoncé chacun le dépôt d’une motion de censure. Le Premier ministre Michel Barnier « aura à la fois le déshonneur et la censure ce mercredi », a d’abord déclaré la cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot. Marine Le Pen a alors indiqué que son groupe déposerait également une motion de censure et que les députés d’extrême droite voteraient sur toutes les motions.
Le « socle commun » dénonce un « saut dans l’inconnu ». Dans un communiqué commun, les chefs des groupes parlementaires de la « base gouvernementale » à l’Assemblée nationale et au Sénat – dont Gabriel Attal et Laurent Wauquiez – plaident pour la stabilité et dénoncent les motions de censure : « L’intérêt du pays, Aujourd’hui, ce n’est pas un saut dans l’inconnu ou une stratégie du pire. L’intérêt du pays est la stabilité et la paix. »
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