Les appels internationaux à une désescalade entre Israël et le Hezbollah se sont multipliés mercredi, après que l’armée israélienne a déclaré qu’elle préparait « une éventuelle entrée » au Liban pour frapper le mouvement pro-iranien, alimentant les craintes d’une conflagration régionale.
« Nous attaquons toute la journée (…) pour préparer la zone à la possibilité de votre entrée (…) et continuer à frapper le Hezbollah », a déclaré le chef d’état-major de l’armée aux soldats. Le général israélien Herzi Halevi, à la frontière avec le Liban.
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU a ensuite assuré que son pays préférerait utiliser la voie diplomatique pour sécuriser sa frontière nord avec le Liban mais que, « si la diplomatie ne parvient pas à permettre à nos habitants de rentrer chez eux, alors nous utiliserons tous les moyens à notre disposition », tout en respectant le droit international.