EN DIRECT – JO Paris 2024 : Basile Boli à l’honneur pour ouvrir le relais de la flamme olympique ce jeudi à Marseille
Les Jeux Olympiques sont arrivés et sont devenus une évidence dans son quotidien : «Dès que Paris a remporté la candidature aux Jeux (en 2017), je me suis dit : personne ne me demandera de tirer le flambeau, mais je le ferai quand même, parce que c’est un sujet trop important, trop intéressant pour ça. Je n’essaie pas d’en faire un, même si ce n’est que pour m’amuser. Je ne l’aurais peut-être montré à personne ou je l’aurais posté sur Instagram sans avoir l’intention de le proposer à Paris 2024. Et finalement, je n’en avais pas besoin.» Contacté fin 2022, Mathieu Lehanneur, designer reconnu, est entré dans la présélection d’une douzaine de candidats retenus pour proposer le design de la torche et de la vasque olympique.
A 49 ans, ses œuvres sont exposées à New York au MoMA, à Gand ou à Paris, il fait partie de la centaine de créateurs qui comptent, selon les magazines Fond d’écran Et Surface, et se lance dans l’aventure olympique avec des images et des émotions en tête : «Mon premier souvenir c’est 1984. J’ai 10 ans et c’est Carl Lewis, cet athlète d’une grâce absolue, souriant, magnifique, qui passe du 100 m au saut en longueur, on a l’impression qu’on pourrait lui donner un javelot ou un ballon de foot, il brillait, marquait tous les buts… J’ai découvert les Jeux Olympiques à travers cette icône. Et plus tard, il y a eu ce moment de l’incendie de la vasque aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1992, avec un archer. Ce qui est très beau, c’est qu’au final, je crois que personne ne se souvient du bol en lui-même, mais tout le monde a cet archer en tête, seul. Chacun retient son souffle, il sort son arc, enflamme sa flèche et l’envoie. C’est merveilleux. Il n’y a rien, une flamme, un arc, des choses presque primitives, et chacun conserve cette image.
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